Bien arrangés dans leur uniforme, veston bleu et cravate rouge, voici terminé l’affrontement entre deux anciens premiers ministres qui cumulent au compteur 30 ans d’échecs politiques successifs.
Leur rêve ? réformer la France et amadouer une énième fois les français désabusés. Dans leur cartable : moins d’administration, moins de dépendance extérieure, moins de dettes, moins de radicalisme… plus d’autorité, plus de travail, plus de bonheur...
Le petit théâtre politique a fait salle comble (5,1 millions de téléspectateurs) pour écouter la surenchère de promesses électorales jamais tenues depuis des lustres.
Aucun n’aura gagné ce dernier débat, sauf à conforter le sentiment que les paroles ne sont pas des actes. Prétendre que le futur président se cache en l’un ou l’autre est une injure à la démocratie.
La droite contre la droite n’est pas la solution attendue d’une France divisée. C’est aussi ignorer que le peuple a toujours le dernier mot, en brisant dernièrement l’assurance du troisième larron renvoyé en ses foyers.
A force de pratiquer la langue de bois, de manipuler les chiffres, d’oublier que nous restons un petit pays de 66,6 millions d'âmes, surendetté pour cinq générations à hauteur de 2.166 milliards €, dans un océan de 7,4 milliards d’humains… nous, citoyens, ne voulons plus de cette caste politique qui enfume régulièrement les français dans les vapeurs de la démagogie. (cf : "en deux ans, on peut redresser la situation").
Les autistes pourront toujours choisir leur mythomane préféré le 27 novembre.