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Le grand débat des présidentielles sur TF1 occulte les principaux maux de notre République : la dette de 2200 milliards €, les 6 millions de fonctionnaires, les 9 millions de pauvres, la fin de vie, la corruption, la démocratie (oubliant au passage six autres candidats)… Mais les électeurs ne sont pas dupes et considèrent que pour diriger un pays il faut l’exemplarité et des... idées.
Sur la moralisation de la vie publique et la transparence, François Fillon, mis en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille, reste (encore une fois) silencieux. Aucun des participants ne cite nommément le candidat Les Républicains.
"Pudeur de gazelles", tacle Jean-Luc Mélenchon, qui décline son programme. Il est pour l'inéligibilité des élus condamné une seule fois, pour l'interdiction de faire un métier de conseil quand on est parlementaire, pour l'interdiction d'embaucher les membres de sa famille au Parlement, pour le contrôle de l'indemnité des frais de mandats. "Il faut châtier les corrompus, mais il faut aussi châtier les corrupteurs, les puissants", défend le candidat. Marine Le Pen, dont le parti est sous le coup de trois affaires judiciaires, veut, elle, lutter contre le pantouflage des élus.
Finalement aucun des prétendants ne séduit l’électorat. Faudra-t-il voter par défaut et mettre le couvercle par-dessus comme dans le plus beau village de France qui se meurt dans l’indifférence des administrés ?
Une fois encore nous voulons refaire le monde chez les autres sans balayer chez nous !


NDLR: commentaires fermés pour raisons électorales

Tag(s) : #Politique, #Société
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