Comme à Rome, malheur aux vaincu(e)s !
Georges Ginesta, avec sa double casquette de maire de Saint-Raphael et président de l'agglomération a retiré les délégations de ses deux malheureux adjoints dans la bataille des législatives (4e et 5e circonscriptions).
L'un pour avoir trop parlé, l'autre pour n'avoir pas assez… travaillé !
Retrait de délégations (culture) pour Guillaume Decard pour cette petite confidence "Je paye l'héritage de Georges Ginesta" avait-il commenté au lendemain de son élimination.
Pour Ginesta, président de son comité de soutien : "C'est une rupture affective très clairement puisque j'avais fait de ce jeune homme l'un des plus jeunes adjoints de France et l'un des plus jeunes candidats à la députation. Je suis très déçu qu'il ne reconnaisse pas le travail effectué depuis 22 ans. On lui a servi sur un plateau un bilan sur lequel il pouvait s'appuyer. Quant à sa défaite, il y a eu une vague, beaucoup d'élus connus ont été balayés, et elle est pour partie de son fait."
Françoise Dumont est "remerciée "pour insuffisance de travail dans le cadre de ses fonctions d'adjointe".
D’après le maire - qui l’a envoyé au charbon dans la 4e circonscription contre Annick Napoléon - "Françoise Dumont est beaucoup trop absente, trop prise par ses fonctions au conseil départemental (NDLR : première vice-présidente, présidente de Var Tourisme, du SDIS et émargeant au conseil d'administration du canal de Provence). Cela l'amène à être, de façon régulière, absente de Saint-Raphaël. Or, je ne peux pas considérer que sa fonction d'élue raphaëloise ait été un marchepied pour d'autres fonctions et que sa mission, au plan local, ne soit pas considérée avec l'attention qu'elle mérite"
La messe est dite par Ginesta, 75 ans, ex-député LR, épinglé en début d'année, par un rapport de la Chambre régionale des comptes pour mauvaise santé financière de sa commune et soupçons de favoritisme dans l'attribution des marchés publics. Rapport qui irritent ses concitoyens.
Et, quid des groupies de Françoise Dumont ? Vincent Morisse, exclu temporairement en 2012 du parti, ou le zélé Gil Bernardi, chaperonné par Hubert Falco. Tous en perte d’opinion dans leurs chapelles. Réponse aux prochaines municipales de 2020.
L’urgence serait déjà de reconstruire Les Républicains du Var dont le site web affiche toujours le candidat… Fillon !