Alors que l’état d’urgence sanitaire est prolongé jusqu’au 1er juin, j’ai failli m’étrangler lorsque TF1, dans son JT, a fait l’éloge d’un futur musée de « l’art Covid » retraçant témoignages, exposition de masques, dérogations de sortie, photos de magasins fermés, reportages … pour la mémoire de nos futures générations.
A considérer qu’à peine vacciné par Pfizer, AstraZeneca, Moderna ou autres libérateurs, l’envahisseur était éradiqué et le couvre-feu aboli, comme hier le débarquement américain de Normandie avait délogé l’ennemi de la France.
Ce jour, malgré 80.000 morts, l’heure du bilan post-Covid avait sonné sur TF1 jusqu’à faire la promotion du tourisme… estival !
Désastres psychologiques, médicaux, humains, économiques, etc. ne pourront s’effacer d’un trait de musée.
Combien de temps mettra la France à se relever de cette pandémie ?
500 milliards € d’argent public engagés dont les naïfs espèrent l’effacement de la dette; un commerce sur deux dont la réouverture est incertaine ; des étudiants abandonnés ; des milliers de fraudeurs sociaux à sanctionner ; des salariés en perdition, des violences conjugales devant les tribunaux et des millions de pauvres à la merci des banquiers…
5 à 6 ans de travail effectif selon les économistes après déconfinement.
Que dire de la surmédiatisation de l’information, vraie ou fausse, qui a entrainé un autre virus : cesser de vivre pour ne pas mourir !
Tout cela mérite une sérieuse mise à plat de notre fonctionnement démocratique où le moindre petit élu local se prend à la fois pour le ministre de la défense et celui de la santé avec son arrêté personnel ; où le moindre guérisseur témoigne solennellement de sa science en direct à longueur d'antennes.
La vaccination est devenue la méthode Coué pour faire tenir tranquille les partisans de la désobéissance qui grondent aux oreilles de ceux qui s’accrochent au pouvoir et de ceux qui lorgnent dessus.
C’est surtout le désastre de la bêtise humaine ; et celle-là, hélas, aucun vaccin ne pourra la vaincre !