Vous l’aurez remarqué la médiocre classe politique a tout fait pour décourager le maintien de Jean-Laurent Félizia au second tour des régionales en Paca.
Pour eux, le Rassemblement écologique et social, minoritaire n’est pas invité aux débats d’une région déjà abimée par l’inconséquence des élus locaux. L’urgence est ailleurs : empêcher le Rassemblement National d’exister. Cependant, nul ne savait pourquoi Jean-Laurent Félizia n’aurait eu pas la capacité de diriger cette région de France mieux que le contesté sortant ?
Jean-Laurent Félizia avait toutes les chances d’être l’homme du rassemblement qui mettrait les deux autres à genoux. Le plus sincère représentant d’une large partie de l’opinion silencieuse, des associations citoyennes en survie, aux entrepreneurs à peine écoutés, vaches à lait du système politique actuel.
Combien ont compris ou lu son projet ? remettre à niveau et accessibles les transports publics ; garantir un logement digne ; préserver les terres agricoles ; renforcer la consultation citoyenne ; développer la sécurité; s’engager résolument dans la transition écologique ; aider les jeunes… étaient quelques-unes des 109 intentions de bon sens de ce mouvement dont souffrent les 5 millions d’habitants en Paca :
Ce rival sacrifié sur la rhétorique « du front républicain » pouvait convaincre les abstentionnistes à revenir dans les isoloirs et leur faire prendre conscience de relever les manches ensemble.
Pour autant, ne fermons pas les yeux sur notre mal-vivre par les directives jacobines et la stupide censure partisane où l’allié TFI, dimanche soir, s’est autorisé à couper la déclaration d’un parti qui ne plait pas au pouvoir.
La démocratie c’est entendre tout le monde, sans tomber dans le déni où 153 voix ont plombé l’avenir du Lavandou - aux municipales - pour les six prochaines années sous une chappe de béton et de silence. Cela, malgré une autre alliance d'opposition au sortant vite dénigrée par le réseau LR, usant de toutes les combines pour « sauver ses fesses ».
Les fausses promesses des partis réversibles – renonçant à leur représentation depuis 2015 sur l’autel de la petite escroquerie du « Front républicain » - a fait tomber l’homme de cœur et de raison, vite abandonné par ses « amis » d’hier.
Nous verrons dimanche si ce retrait signe la fin d’une opportunité ou un refus définitif au changement de mentalité politique, dont les magouilles vident les bureaux de vote et la démocratie de leur sens le plus noble.