Jusqu’où les Français vont-ils accepter de perdre leur liberté ?
Récemment le ministre de l’Intérieur, bougonnant contre le Conseil Constitutionnel barrant les drones dans la surveillance des citoyens, a fait une singulière confidence affirmant que ce moyen était dépassé et qu’il travaillait sur d’autres pistes.
Depuis le LAPI (lecture automatique de plaque d’immatriculation) et la loi informatique (dite sécurité intérieure) sous l’ère Sarkozy nous avions pris du retard par la chicanerie démocratique (CNIL, Conseil d’Etat, Constitutionnel, Senat, Assemblée Nationale, amendements, CEJ…) vite effacé par la nécessité sanitaire (problème N°1 des électeurs). Et revoilou le fameux QR code, antichambre du flicage de masse dans nos smartphones.
Ajoutez une pincée de Tracfin, de géolocalisation, d’anti-terrorisme, le croisement de quelques fichiers de recherches, sans oublier les « backdoors », glissés subrepticement dans les mises à jour logicielles sur la liberté d'expression et la liberté de réunion, le tout alimenté par le « big data » des réseaux sociaux et du commerce en ligne… désormais, la reconnaissance faciale des citoyens est à portée de clic.
Après l’accumulation sur dix ans des lois liberticides, restreignant sérieusement notre espace de pensée, le Graal serait une police électronique à la chinoise, déjà réclamée par la droite parlementaire.
Notre cher compagnon, dissimulé en « pass sanitaire », avec lequel nous partageons tous nos secrets, deviendrait ainsi le meilleur des «mouchards » mettant le petit rapporteur local au placard !