Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A force de se faire réélire, notre maître justifie le dicton “le pouvoir, c'est l'impuissance.” (Charles de Gaulle).
Bien des fissures me questionnent sur ses successives renaissances, dont la dernière relèverait du mythologique Phénix. De l’ignorance au fanatisme, je choisirai de vous développer la plus essentielle à son moteur : l’EGO
La génétique, science de l'hérédité et l'épigénétique, science de l'adaptation de nos gènes face aux circonstances extérieures, nous amènent à considérer l'homme dans ses phases évolutives.
L'Homme à sa naissance, équipé d'un caractère inné par hérédité mais innocent et fragile, éprouvera l'éducation de ses géniteurs et, ou, de son milieu.
A l'adolescence, dans sa phase d'apprentissage, on assistera à la saillie de l'EGO, déjà latent, nécessaire pour afficher sa personnalité et indiquer alors ses bons gènes tout aussi nécessaires à sa reproduction.
Tel l'oiseau et son exubérant plumage, il y a là, dans la nécessité de se réaliser, le besoin de paraître et de s'imposer soit par la séduction, soit par la ruse, soit par la force - à chacun son karma suivant son tempérament, son éducation et son vécu.
Dans sa phase adulte et suivant le contexte l'homme pourra s'inhiber, rester immobile ou s'imposer et suivant les circonstances, entraîner par son exemplarité ou par la contrainte de sa force ceux qui n'auront pas les armes mentales pour douter ou résister.
Et bien tout ça c'est l'affaire de I'EGO plus ou moins apparent chez lui plutôt qu’un autre - car du primate au sapiens, mais aussi dans tout le règne animal et chez tous les cérébrés, l'instinct de reproduction semble la pulsion vitale la plus essentielle et causale à l'émergence de l'EGO.
Cet EGO qui se doit de trouver une juste mesure pour ne pas troubler l'équilibre sociétal.
L'ambition déréglée est précisément le dérèglement de cet EGO souvent manifesté par l'envie, la vanité, la jalousie - tous ces sentiments sont issus de l'insécurité tout comme de la peur et de l'anxiété de ne pas pouvoir être à la hauteur de la représentation de son MOI – Cela se traduit par la prise d’un pouvoir frénétique, signature d’une enfance contrariée par domination parentale, illustrée d’écrits révélateurs d’une âme tourmentée, en soif de reconnaissance.

Alors notre Phénix ?

Côté pile : des mandats qui égrènent le parcours d’un mal-être, compensé par la prépotence d’une fonction d’apparence qui développe l'hubris.
Côté face, un maitre en sa mairie perché, savourant les dithyrambes de ses lutins « que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix… » de ce village.
Certes, mon analyse ne peut préjuger la fin de cette divine fiction. 

D'ailleurs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé ne saurait être que fortuite
A vous de l'écrire !

Cercle d'études Reyer
Patrick C.

Tag(s) : #Démocratie
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :