Aujourd’hui la République glorifie sa fermeté en imposant le « pass vaccinal » mais l’affaire n’est pas terminée - loin de là - alors que 82% de la population française est vaccinée et qu’il reste une poignée d’indomptables.
Du coup l’échéance électorale change le vocabulaire du gouvernement des médecins qui rétropédale (jusqu’à supprimer le pass pour les meetings politiques), sans démontrer pourquoi la contamination est toujours aussi élevée et les hôpitaux tant fréquentés.
C’est la confrérie scientifique inquiète qui rebat les cartes.
« Au début de la pandémie, on observait un niveau assez faible de mutations … puis le variant Alpha a explosé et les mutations deviennent infinies » dixit Marie-Paule Kieny*
A cette date, le bilan humain et économique est une gifle aux élites, celles qui dirigent le monde avec certitude.
N'en déplaisent aux racistes, xénophobes, nationalistes, dictateurs, illuminés et chefaillons de tous poils, nous sommes une communauté humaine partageant le même sort, boulotant la même nature, circulant sur la même bulle de savon menacée d’explosion cosmique.
Partout l’Homme s’interroge d’abord sur les origines de ce désastre, puis sur son futur. Il s’aperçoit qu’il ne peut dominer la nature malgré son apparente supériorité et que celle-ci régule à sa façon une surpopulation qui va à sa perte.
Les prémices d’une mutation sont au rendez-vous de l’humanité avec le réchauffement climatique, la fonte du permafrost, la raréfaction des matières premières, la natalité galopante…
Et, en réponse, que fait le Lavandou pendant ce temps-là… ?
Il éradique la surpopulation des pigeons qui souillent l’œuvre du maître !
*Directrice de recherche à l'Inserm, ancienne directrice générale adjointe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), membre du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale contre le Covid-19