Le maitre du Lavandou serait bien inspiré de retourner à l’école de la République pour y réapprendre les fondamentaux de la démocratie.
Déformé par des années d’autoritarisme et l’aplomb électoral d’une courte victoire municipale de 153 voix, il n’a de cesse de combattre son opposition devenue désormais dominante dans son fief.
Tel le monarque il ne sait plus l’écouter (l’a-t-il entendue un jour ?) usant des tribunaux et des lois alambiquées pour la soumettre en force.
Dans ces conditions, comment peut-il comprendre ce précepte... « avant de narguer les autres à coups de vieilles formules, faites votre examen de conscience » (William Shakespeare) ;
Le maitre n’a d’ailleurs aucun complexe en communication, inventant chaque jour des provocations, dont la dernière de se proposer instituteur à la vacance des enseignants. Prétention qui ferait sourire s’il ne s’agissait pas d’attaquer frontalement le syndicalisme… au nom des enfants !
Mais banalement tous ces effets verbaux n’ont qu’un seul but : faire le buzz dans les médias. Peu considéré dans sa famille politique, à l’écart de l’intercommunalité, minoritaire dans sa commune, son égotique personnalité questionne aussi ses courtisans inquiets de son comportement inapproprié et de sa perte de crédibilité. Son déni de démocratie agace même l’autorité de tutelle résolue à y remettre de l’ordre républicain dans le respect du droit des opposants.