Après le président du Conseil Départemental du Var déchu de ses mandats pour détournement de fonds publics, le maire de Sanary pour prise illégale d’intérêt … c’est au tour du maire de Toulon et président de la Métropole TPM d’être condamné à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité applicables immédiatement pour "recel de détournement de fonds publics".
La justice « au nom du peuple » pourtant réputée lente a désormais la mémoire longue. Elle a décidé de faire le ménage dans les chapelles bien organisée du pouvoir varois. D’autres élus sont désormais dans le collimateur de la justice notamment dans les financements suspects du Grand Prix F1 du Castellet (révélé par le nouveau président du CD83) ; des permis de construire illicites ou des délits de favoritisme dans des marchés publics.
Il était temps de reprendre la main sur une dérive considérée au fil du temps comme ordinaire, installant des élus intouchables, perdant le sens du devoir d’exemplarité venu des vertueux pays d’Europe du Nord.
Les oppositions jamais respectées et bafouées publiquement sont souvent la cheville ouvrière de ces chutes spectaculaires.
Toutefois c’est notre République qui prend un choc affichant ses faiblesses de contrôle de ces fausses majorités qui entretiennent la manipulation, l’endettement, s’organisant en clan pour perpétuer leur pouvoir et combattre les esprits lucides.
Que la justice soit forte pour lutter contre l’oligarchie et sauver notre démocratie !
Patrick Richard