Il aurait pu être avocat (très à la mode dans la politique). Le voici prétendu auteur un peu usé par tant de discours qui se ressemblent d’années en années devant un petit parterre de vieilles dames endimanchées et de messieurs ventripotents. Effet d’aubaine, le buffet et le champagne sont toujours là au rendez-vous. Le discours de bonne année ? bah ! On s’en moque, trop long, du blablata électoraliste. Juste le plaisir de se revoir autour d’un verre. Tiens ! untel a disparu ; oh ! et celui-là avec une nouvelle femme et vous monsieur le maire tenez bon tout le monde vous suit…Les vœux frelatés avec l’argent public sont bien meilleurs à entendre…et puis c’est aussi l’occasion de tester quelques pistes. Port-Cros ? vous avez vu 89% de NON, un raz de marée de mécontents ! Et de citer Jean-Jacques Rousseau, le Suisse sans dette, qui a aussi dit "L’argent qu’on possède est l’instrument de la liberté, celui qu’on pourchasse est celui de la servitude". L’intercommunalité? Même le préfet voulait nous voir à l’Est mais notre ambition nous a conduit volontairement vers le Grand Toulon Et de mal paraphraser le théâtral Danton dont la citation exacte est "Pour vaincre ses ennemis, que faut-il ? De l'audace, encore de l'audace et toujours de l'audace ! ". Côté lucidité, un éclair lui traversera le cerveau ! oui l’administration communale devra faire des économies, mais cela regarde ses adjoints qui devront se débrouiller selon une feuille de route à la sarkoland; du charançon rouge mangeur de palmiers, aux feux d’artifices (bien plus importants que l'Epic de tourisme pour l’adjointe citée?). Mais un doute subsiste au pays des bisounours : 2012 sera-t-elle vraiment l’année de l’austérité avec la perte du triple A, le reflux de l’Etat, la disette des collectivités locales ? Heureusement nous avons les capitaux privés qui se bousculent pour nous aider, car l’emprunt c’est fini. Puis tous ces procès gagnés grâce à la pugnacité du maire et l’habileté des avocats (ceux qui roulent en Porsche) cela nous libèrent de nouveaux horizons d’Aiguebelle à Pramousquier pour des projets rentables. En passant, il conseille perfidement des co-investissements écologiques avec la commune aux malheureux perdants qui n'ont rien compris. Mais hélas ! le sort s’acharne maintenant sur nos plages et que serait Le Lavandou, sans ses plages ? La mobilisation de la commune sera totale pour repousser la mer dans ses limites et nous restituer le sable volé. Et de citer - par hasard - la québécoise Anne Hébert, dont l'action concerne plus son pays avant-gardiste du mouvement écologique que la commune. A trop mélanger satisfécits, citations et s’écouter parler sur l’excellence de son mandat, il a perdu progressivement la crédibilité de sa causerie. La dette [684.000 € d'intérêts annuels] est toujours présente dans les comptes Equivalente à 95 % de son PIB, elle le disqualifie du triple A et le classe en triple C [mettez un peu ce que vous voulez derrière cette lettre monétaire] et le mécontentement de son action est perceptible au Lavandou. Rester simple, humble, aimable, gestionnaire…il ne sait. Sa feuille de route 2012 est aussi creuse que les précédentes.et ses paroles ne font tourner que les moulins de la discorde. Quant aux symboles qu’il manipule [jusqu’à la lumière] il n’en connait nullement le sens caché et profond. Superficiel mais bon orateur, il restera tout juste dans le souvenir de ses 200 inconditionnels d’un jour qui n’ont compris que la gratuité de la galette et du champagne de ce rendez-vous traditionnel.