Un document public est actuellement distribué sur le Lavandou à l'initiative de "Lavandou9 Notre village". Ces propos n'engagent que leurs auteurs. La rédaction démocratique de Lavandou Tribune le publie in extenso. Nous publierons tout autant un droit de réponse s'il s'en manifestait.
Editorial : LE POUVOIR LOCAL
Le Maire de notre commune, pour de nombreux Lavandourains, est le centre de l’univers qui voient en lui un être providentiel et admirable. C’est dans cette pensée simpliste que le mot pouvoir prend tout son sens.
En effet toutes les démocraties considèrent le pouvoir, d’un maire comme un outil, au service des citoyens.
Mais cet objectif pourtant simple, semble ne pas concerner le maire actuel du Lavandou.
Il préfère utiliser son pouvoir pour dominer et soumettre les autres, c’est sa façon de fonctionner. C’est l’amour de soi, sans partage ; c’est le principe de celui qui veut prendre sans rien donner !
Les avantages que Gil Bernardi octroie à ses concitoyens, en restant je l’espère dans la légalité, sont un moyen de pression pour circonvenir ceux qu’il veut avoir sous sa coupe.
Offrir des repas aux seniors, que l’on méprise, ou faire sauter des crêpes en leur compagnie est, entre autre, une façon de fidéliser un électorat dont il se sert à des fins uniquement personnelles.
Sous une attitude paternaliste, il voudrait faire croire à des qualités de guide.
Ce qu’il veut, c’est être reconnu, paraître plus beau, plus grand, plus intelligent, plus… , mais c’est une triste pitrerie.
Ne serait-il rien d’autre qu’un petit chef au rabais, tel un petit coq se dressant sur ses ergots ?
Ce besoin de reconnaissance passe par une suffisance qu’il cache derrière une attitude de bonhomie sympathique.
Il n’est pas totalement idiot, car il semble conscient de ses limites ; mais notre ami Gil compense ses insuffisances
en se drapant dans une attitude conviviale et joviale qui en réalité masque un savant mélange d’autoritarisme, de mensonges, de manipulation, voire de promesses qu’il sait ne pas pouvoir tenir.
Pour faire court, seul lui importe sa petite personne, les autres n’existent que dans la mesure où ils peuvent le servir.
Planter des palmiers, ériger des fontaines, c’est agréable à l’œil des retraités, des promeneurs ou des touristes du dimanche, mais se borner à cela, c’est peut-être un peu court.
Bien sur le sieur Bernardi prétend avoir une foule de projets en préparation, mais s’ils sont du type station thermale (rappelez-vous l’eau chaude !) ou par exemple, d’autres sujets, aussi peu réalistes que cinéma ou piscine ; cela prête à sourire.
Quels projets réels pour apporter du travail à nos jeunes ? Quelles infrastructures ? Quid de l’argent perdu par refus de coopérer avec Bormes ? Quels projets pour la fin de vie des personnes dépendantes en dehors d’une maison de retraite pour personnes aisées?
Quel service médical de garde la nuit ?... Autant de questions sans réponses réelles et documentées.
Cette absence de vision tournée vers l’avenir se résume à un seul mot : INCOMPÉTENCE.
J’oubliais de dire qu’au bout d’une vingtaine d’années, mieux vaut tard que jamais, des logements sociaux sont envisagés, la première pierre serait posée à quelques mois des élections municipales prochaines, quelle coïncidence !!!
Gil Bernardi est centré sur sa personne au détriment de son environnement humain ; son comportement municipal, est celui d’un petit chef d’opérette qui a un avis sur tout, même sur des sujets qu’il ne connaît pas.
La démocratie pour lui n’est qu’un outil de domination. C’est une forme de névrose pour ne pas dire d’aliénation.
Pour lui, exercer le pouvoir municipal, c’est en croyant dominer, être dominé par sa mégalomanie.
Nous sommes en plein délire.
S’il s’accroche à la mairie, comme une sangsue c’est qu’il n’a aucun métier et ne sait rien faire d’autre.
La perspective de ne pas être réélu, ce qui le condamnerait au chômage, le hante.
Le pouvoir d’un Maire n’est-il pas trop grand ? Mal contrôlé il y a toujours un risque d’abus.
Pour limiter ce risque, un des moyens est de ramener le mandat municipal à deux exercices,
comme cela se pratique dans plusieurs pays.
Cela aurait l’avantage de permettre à un sang neuf d’exprimer une vraie sensibilité et d’éviter une routine stérile.
Mais, en attendant, puisque cela n’existe pas encore, vous aurez toujours la possibilité d’émettre votre avis lors des prochaines élections municipales.
Pour un maire, aimer les autres, quels que soient leur âge ou leur position sociale est-ce si difficile ?
Mais, je vous laisse juge : à chacun sa vérité.
Votre avis nous intéresse : 9lavandou@gmail.com
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