Petite mise au point révélatrice sur la gestion préventive des inondations du Lavandou par le maire sortant… Certains y trouveront quelque esprit de vengeance personnelle. Il n’en est rien car il y a longtemps que j’ai fait le deuil de mon éviction lamentable du Bassin Beaumont, de la casse de 7 années de travail pour créer le Mini Port de Cavalière et ses petits bateaux électriques…
A plusieurs reprises, entre 2000 et 2006, j’avais connu les affres des inondations sur le site.
J’étais locataire du garage de la maison du régisseur Ricard (aujourd’hui détruit ) pour entreposer le matériel. En 2004, ces locaux avaient été inondés jusqu’à 40 cm. L’Hubac, qui descend des collines, était freiné dans sa descente vers la mer par 2 buses longues d’une cinquantaine de mètres, trop étroites pour recevoir les eaux du torrent, chargé d’embâcles, alors sorti de son lit, dévastant tout sur son passage. Mon entreprise subissait de lourdes pertes d’exploitation dans l’indifférence générale. J’avais rencontré le maire à l’époque, accompagné de Patrick Lesage, adjoint aux écarts, pour lui faire part de la situation. Il m’avait semblé sensible à mes explications et félicité de l’avoir prévenu…
Malgré les belles promesses, rien n’a été fait, et j’ai dû, seul, contraint et forcé, remettre les lieux en état, sans la belle solidarité municipale dont le maire nous ressasse aujourd’hui.
Candidat au renouvellement de délégation au 1er janvier 2007 (3 ans), et resté sans réponse, j’ai rencontré le maire le 8 février 2007, à 8h 30, pour tenter d’obtenir une réponse. Afin d’éviter les désagrément des inondations trop fréquentes sur le site, je lui ai demandé, avec diplomatie, d’assurer l’entretien du cours d’eau, qui traverse cette propriété communale, conformément au code des collectivités territoriales. La réponse fut catégoriquement « NON ». Restant calme, j’ai dû endurer une colère noire du maire, à la limite de l’hystérie, pour me faire virer de son bureau sans aucun ménagement… Le 4 avril 2007, (l’ouverture étant prévue le 8 avril…) un courrier laconique, me félicitant hypocritement pour la qualité de mon travail, m’ annonçait que ma candidature n’était pas retenue, le maire ayant préféré un autre candidat aux mêmes conditions, me volant au passage mon travail, ma clientèle et mes installations…On connait la suite et l’erreur de casting, qui fit perdre à Cavalière un petit parc de loisirs très apprécié par une clientèle régionale et estivale…
L’entreprise Piersanti, propriétaire du terrain mitoyen, dans l’attente d’un permis de construire, a démonté récemment (fin 2013) ces deux buses sur toute leur longueur. La mairie procède (enfin !) au remplacement du petit pont de l’impasse de l’Absinthe. Le torrent qui se crée par fortes pluies s’écoule désormais sans aucune gêne vers la mer. Il n’y a plus d’inondations dans le bas de Cavalière.
Le maire assurait, la bouche en cœur, qu’il ne savait pas que Cavalière pouvait être inondé avant 2008, date de la première inondation "centennale"…qui sera suivie d’une autre toute aussi destructrice fin 2012… Un gros mensonge de plus. Ces deux catastrophes à Cavalière auraient pu être évitées si le maire s’était attaché à résoudre le problème dès 2004.
Cette désinvolture, qui vaut pour tous les cours d’eau du village, est impardonnable…Voilà qui méritait d’être dit.
C’est l’effet boomerang. La vérité finit toujours à s’imposer…
Arnaud Parenty, conseiller municipal.