L’école du mensonge !

La moralité a beaucoup de mal a franchir les portes de nos élus.  L’enrichissement personnel, le népotisme, la corruption se sont invités jusqu’au Parlement. Par vengeance ou par réalisme, sitôt élu, le candidat d’hier  tombe souvent dans le déni . Ne parlons pas des routards en troisième ou cinquième mandat. Ceux-là sont disqualifiés d’office par leur clientélisme et leur mauvaise habitude à se considérer comme supérieurs au peuple. Ils se sont construits une protection relationnelle intouchable via un réseau d’affidés, dont l’emploi et la raison du plus fort restent le moteur de leur subordination. Trop d’élus*, à tous les étages de notre mille feuilles, discréditent au quotidien la  République. Finalement, peu importe le niveau intellectuel face aux pressions et aux promesses des postulants. Le concours électoral des meilleurs menteurs est régulièrement remporté par de beaux parleurs qui roulent dans le farine leurs adversaires  loyaux et les électeurs  candides.  Le poids de l’habitude,  la séduction, la facilité, font que l’on prend les mêmes qui , entretemps, se sont aguerris dans le pouvoir autocratique.  Plus ils mentent, plus ils affrontent la justice et intéressent les médias, mieux ils se maintiennent.  La sociologie des élus est tout aussi instructive parmi les mystifications destinées à leur maintien :
Les faussaires :  adieu nos promesses car la réalité économique nous oblige à gérer la crise…
Les imposteurs : l’équipe sortante a caché une situation catastrophique et doit rendre des comptes..
Les manipulateurs : nos opposants siègent dans nos commissions et participent aux décisions impopulaires
Les irresponsables : dette, vente des bijoux de famille et emprunt sont LA solution pour notre train de vie..
Les narquois : sans nous pas d’avenir, avec les autres le naufrage !
La soupe est partout la même : petite musique lénifiante, un zeste de flatterie, un soupçon d’arrogance…servie sans modération avec la complicité de quelques médias propriété du clan  en place. Le bon peuple en redemande car la vie difficile profite aux magiciens et esbroufeurs.  Ouvrez simplement les yeux autour de vous pour constater un monde à deux vitesses : celui qui décide à votre place et celui qui reçoit la facture !

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