Mise à jour 28/05/2013
Le centenaire du Lavandou commémore la fronde du Lavandou contre Bormes. Les citoyens des deux bords ne sont pas fiers de cette époque révolue d’un racisme social inavouable. D’un côté des immigrés tirant les filets de pêche pour survivre, de l’autre, des nantis ne voulant rien perdre de leurs acquis. 100 ans plus tard, ce divorce à l'italienne perdure aussi stupide. Les retrouvailles ne sont pas pour demain, malgré une intercommunalité forcée. Le maire du Lavandou serait mieux inspiré de sortir sa commune du « tout tourisme » dont nous constatons les limites économiques avec la crise. Il préfère porter le fer chaud de la revanche, flattant les quelques familles rescapées de cette lamentable mésaventure. Celles qui ne manqueront pas de voter pour le candidat nostalgique d'un certain passé. Chaises roulantes et béquilles se seront régalés aux frais de la princesse, mettant de côté nos chères petites têtes blondes. A notre époque, cela dénote une certaine part d’irresponsabilité dans la gestion communale, fondée sur la trilogie républicaine. Symbole de la disette d’antan, l’assiette souvenir, emplie de soupe au pistou, tranche avec les mangeurs de sandwiches s'empilant sur nos plages kermesse. Oyé citoyens, l'argent coule à flots au Lavandou !
Mise à jour 17/05/2013
Surprise dans les chaumières du Lavandou d’une invitation personnelle à participer à ce non-événement du "centenaire" dont la plupart des destinataires ne s’intéressent en rien à l’histoire de la commune. Le maire du Lavandou prépare donc sa campagne électorale sur le dos du "centenaire" réservé à ses administrés. Réquisitions de la liste électorale, du personnel et timbrage municipal, des équipements et supports publics… et mobilisation générale à la gloire du gentil organisateur, maire sortant, Gil Bernardi, bientôt candidat à sa quatrième succession. Une subtile manière de contourner la loi électorale, dont le compte de campagne tourne depuis le 1er mars. Situation qui n’a pas l’air de gêner le prétendant qui tente de rallier quelques ex opposants à sa cause. Sa campagne va t’elle recenser toutes les promesses jamais tenues depuis 1995 ou utiliser les mauvaises ficelles expérimentées sur Hyères par son Seguela local ? Ses oppositions comptabilisent avec bonheur les erreurs d’un futur candidat installé dans sa certitude victorieuse.
Mise à jour 28/03/2013
Notre "marchand de sable" s’endort sur ses lauriers. Après avoir lutté contre les pluies centennales, déversé 700.000 € de sable à la mer, résisté à l’intercommunalité "Méditerranée Porte des Maures", combattu l'extension du Parc national de Port-Cros, vidé les caisses et vendu les bijoux de famille, il fait ses comptes. Déjà 18 ans de règne et toujours cette maudite dette de 20 millions € qui a couté son équivalent en intérêts bancaires, le PLU mal barré, le Corso en berne, le tourisme en panne, le port qui prend comptablement l’eau, la Cour des comptes au coin du bois, la grogne des administrés plus visible. Pas le moment de la ramener avec de nouvelles promesses... alors que les précédentes sont si peu tenues ! Comme un vieux chien fidèle à son maître, son centenaire corps électoral le regarde d’une drôle de façon ces derniers temps. Aurons-nous notre foie gras à la fin de l'année ? Aurait-on fait une erreur de casting en 1995, 2001, 2008 ? Non, c’était l’époque glorieuse où tous les espoirs d’un "Chevalier blanc" (l'autre Z...) allait mettre de l’ordre dans les affaires de Faedda, le corrompu; où le Cap Nègre recevait un hôte prestigieux ; où les records d’affluence poussaient la collectivité au suréquipement cosmétique… L’époque où la communication faisait la richesse de la Station en passant les touristes à la tondeuse. Depuis la concurrence est arrivée à la vitesse du TGV, laissant sur place le train des Pignes. L’avion pas cher, les sirènes plus aguicheuses, le client dorloté …face aux feux d’artifices débridés, Noël en été, les concerts tapageurs, l’absence de stratégie… un faux petit air d’Ibiza ou de Saint-Tropez au pays de la pantoufle ! Cette année sera celle de la vérité pour Gil Bernardi, au moment où les français calculent leur budget vacances - moins loin, moins chères, moins longues. Heureusement le Maghreb fait encore peur, mais ce n’est pas suffisant pour remplir le réservoir à prix d’or, payer la dime d’un stationnement rare, se loger au prix d’une pépite ou avaler une restauration médiocre. De tout cela, il est passé à côté, se contentant d’arranger le décor et de couper les cheveux en quatre sur les chauves. Et maintenant que va-t-il faire ? osera-t-il crier victoire sur ses trois mandats déliquescents où la fiscalité galopante n’a pas réussi à boucher les trous d’un train de vie comblant de bonheur les banquiers ? Le Lavandou mérite mieux qu’un élu du passé, préférant un village gaulois replié à une intercommunalité dynamique porteuse d’avenir. Son plaisir personnel de gentil organisateur n’est plus compatible avec les enjeux d’un monde en mouvement où la richesse collective dépend d’un projet clairement partagé par tous. Les pleins pouvoirs ont démontré les limites d’un homme isolé, prisonnier de ses certitudes, jaloux du pouvoir qui a lobotisé son entourage, au point de le rendre dépendant de ses humeurs vagabondes. Méprisé par ses pairs, rejeté par ses administrés, déprécié par son personnel, il inspire spontanément la méfiance. Alors que trois à quatre listes préparent en silence l’assaut de son fauteuil, assumera-t-il ses échecs et ses casseroles ? Ne vaudrait-il pas mieux pour sa sérénité reconnaitre l’évidence et préparer sa reconversion dans l’intérêt communal ? La question lui est ouvertement posée alors qu’il ne serait, parait-il, pas candidat à sa succession (sic) !