Trois questions à Thierry Saussez

1. Merci d’abord de vous présenter.

Je suis Lavandourain d’adoption depuis quarante ans. J’y possède une maison depuis plus de 20 ans, aujourd’hui ma résidence principale et siège de ma société de conseil. Qu’on ne vienne pas me dire que je suis un étranger parce que c’est, au fond, le parcours de la majorité d’entre vous. Il est vrai que je suis encore régulièrement à Paris. Mais, croyez-moi, les vrais problèmes du Lavandou ne se régleront pas uniquement localement mais aussi en lien avec les grandes administrations et dans la capitale. Comme a dit, dans un grand moment de lucidité, le maire du Lavandou, lors de ses derniers voeux : "On ne saurait mesurer l’appartenance à notre commune à la longueur des racines ou au nombre de générations.Sont Lavandourains tous ceux qui ont choisi d’y vivre et qui l’aiment".
J’ai quarante ans d’expérience professionnelle dans la communication, la promotion économique et touristique, trente ans d’expérience d’élu local à Rueil-Malmaison. J’y ai géré des personnels et des budgets plus importants que ceux de notre commune. Je bénéficie d’une notoriété au niveau national en ayant constamment accès aux grands médias. Enfin, nommé par Nicolas Sarkozy, j’ai dirigé comme Délégué Interministériel à la Communication du Gouvernement, un service stratégique de l’Etat, améliorant ainsi ma connaissance des rouages administratifs.

2. Pourquoi vous engagez-vous ?

Je n’ai aucun compte personnel à régler avec Monsieur Bernardi. Je l’ai même aidé lorsqu’il a eu besoin d’un contact ministériel à Paris. J’ai approuvé, comme vous, une partie de l’action municipale, par exemple pour l’aménagement du centre-ville. Mais Le Lavandou ne peut se contenter d’avoir un maire de l’hiver quand il s’agit de gérer une population de 5 000 habitants. Le défi c’est l’été quand il faut accueillir 30 fois plus de personnes en attirant des visiteurs qui consomment et créent des richesses. Le défi c’est d’élargir la saison, c’est de créer des animations qui fassent revenir plus souvent les habitants des résidences secondaires qui trouvent leur ville morte hors saison. Le défi, c’est de considérer ces jeunes entrepreneurs qui trouvent portes closes à la mairie pour installer une entreprise et créer des emplois. Tous ces défis doivent être relevés d’urgence sinon Le Lavandou continuera à décliner, à perdre du terrain face à ses voisins, à être incapable d’augmenter ses recettes, et la fiscalité explosera. Cette dérive a déjà commencée. En 2003, les recettes fiscales, vos impôts, représentaient 57% des produits de gestion de la commune. En 2010, plus de 70% !
 

3. Où en sont votre projet et votre liste ?

Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, avec l’équipe qui m’entoure, nous voulons créer un déclic, une prise de conscience qu’il faut sortir de la léthargie ambiante. J’en attends la réaction et la mobilisation de très nombreux habitants. Ensuite, nous multiplierons les réunions et les rencontres pour élaborer, en concertation, le projet “Le Lavandou Cap 2020” que nous dévoilerons en fin d’année. Enfin, nous présenterons nos candidats au suffrage des citoyens. J’ai passé l’âge du pouvoir personnel. Un maire ne doit pas être le petit roitelet de la Côte qui fait semblant d’écouter mais n’en fait qu’à sa tête et décide de tout, tout seul. Un maire, c’est un chef d’équipe, un innovateur, un stimulateur d’énergie collective, un développeur de l’économie locale. Voilà mon ambition pour Le Lavandou. Notre commune est une pépite. Pour continuer d’en être fiers, les Lavandourains doivent s’engager. Je compte sur vous. Vous pouvez compter sur ma détermination

LE SITE DE CAMPAGNE DE THIERRY SAUSSEZ - CANDIDAT A LA MAIRIE DU LAVANDOU