Alertes à répétition, inondations « centennales », glissement de terrains, morts… provoquent une soudaine prise de conscience des élus - depuis trop longtemps dans le déni - sur la réalité du changement climatique dans le Var. Leurs rares interventions sur le sujet ne sont que des coups de gueule contre l’Etat qui ne fait pas le nécessaire en dotation, communication ou indemnisation. Il faut dire que la complexité de l’organisation territoriale ne facilite pas l’action, quand ce ne sont pas les partis politiques qui rajoutent de la confusion dans ce maquis de petits chefs. Ici ou là, quelques initiatives « écologiques » originales essaiment le littoral : sacs de sable contre le courant ligure, enrochements disgracieux contre la mer, parcs photovoltaïques en zone verte, bétonnage d’urgence dans le lit des rivières, referendum contre l’extension du Parc de Port-Cros et bien d’autres ultimatums stériles… Une cacophonie collective, alors que le monde scientifique est unanime : la température de la Terre, qui s'est élevée de près d'un degré depuis 1850, menace de grimper fortement dans les prochaines décennies. L'élévation de la température pourrait atteindre 7 degrés en 2100. Donc « plus personne ne doute de ce réchauffement », observe le CNRS. Or, un petit degré ou deux suffiront pour chambouler toute la planète, de Toronto à Sidney, mais aussi de Toulon à Monaco : tornades, coulées boueuses, pluies de grêlons, vagues géantes, baisse brutale des températures… Avec la fonte des glaces et la dilatation de l'eau de mer, le niveau de la Méditerranée va augmenter lentement, mais sûrement. « Celui-ci s'est déjà élevé de 12 cm depuis 1880 et devrait encore gagner au cours de ce siècle 20 à 60 cm » avance l'université de Nice. C'est inéluctable, d'ici quelques dizaines d'années, des restaurants et des habitations dans le Var, vont se retrouver les pieds dans l'eau. Des plages seraient même carrément menacées de disparition. Qu’importe ! les publicités sur le littoral varois continuent à racoler sur la beauté du sable et la limpidité de la méditerranée malgré le scepticisme des touristes. Justifié par le label d’une mer la plus polluée de la planète en particules de plastique et d’hydrocarbure. Ce qui n’empêche pas certains maires de prétendre la Méditerranée remplie de poissons et de glorifier Pelagos sans avoir vu un cétacé de leur vie.
Cependant, les élus omettent souvent d’étudier l’histoire ancestrale de leurs villages sans remarquer que la nature reprend toujours ses droits un jour ou l’autre.
2014-11-Zone de passage des inondations sur la Londe
Juste quelques photos prises hier au marché du Lavandou le matin et l'après midi près du batailler... Juste avant que le pont du batailler ne tombe.... IL parait que tout a été fait pour plus rien n'arrive au Lavandou... Les drames vécus par La londe et Hyères...sont tels que nous devons réagir et demander comme le maire de hyères de faire des travaux même sans autorisation....lire var matin de ce matin... Même si l'écologie est un élément important de réflexion, donner comme raison qu'il faut protéger les anguilles à la Londe et chez nous au Lavandou les grenouilles et je ne sais quoi qui justifieraient que l'on ne puisse creuser le Batailler pour éviter les inondations est particulèrement choquant par rapport aux vies humaines.... les 3 première photos sont prises sur le parking du marche une bouche dégouts qui refoule alorsqu'il ne pleuvait pas Le Batailler à 15 h hier après midi avant les grosses pluies vue vers le pont et vue vers la mer. .Agathe
Sécurité publique. Sainte Maxime aussi bien gérée que Le Lavandou ? Les deux maires très amis sont trop occupés à cumuler les mandats...