Chères lavandouraines, chers lavandourains, chers amis,
Il n’y a qu’une seule Terre, on ne vit qu’une seule fois*
La croissance économique n’a pas été au rendez-vous de ces dernières années au Lavandou. Pourtant, dans le monde, la progrès des peuples est vertigineux. Pourquoi cette régression chez nous ? Parce que nous nous sommes endormis sur notre gloire passée lorsque nous avons pris notre indépendance et que nous narguions notre tutelle trop embourgeoisée. Depuis, nous avons glissé, sans nous remettre en cause, dans ce que nous combattions. L’absence de croissance est porteuse d’injustice. Il n’est pas possible d’abandonner derrière ce constat autant de « laissés pour compte » en appliquant la loi du plus fort.
Lorsque vous êtes à la tête de la plus grande entreprise locale, cela vous oblige à plus d’humilité et au respect de ceux qui paient vos factures. 44,55 % des lavandourains , davantage aujourd'hui, l'ont exprimé aux dernières élections.
Nous cherchons en permanence des excuses à notre échec. L’opposition, l’intercommunalité, l'aspiration démocratique, l’actualité… sont là pour rappeler les limites de l'imposture municipale. Au Lavandou tout est figé depuis 20 ans, alors que les intérêts de la dette (+/- 650.000 €/an) dévorent notre capacité d’investissement et l'initiative depuis 1995, allongeant sans cesse nos emprunts. Souvenez-vous des promesses du postulant d’alors. Devons-nous continuer à faire confiance plus longtemps à la loi du hasard, au gré des dotations de l’Etat et de la solidarité nationale appelée à chaque inondation ? Pouvons-nous tirer à l’infini des chèques sur l’avenir de nos enfants ?
Faire d’extravagues promesses tous les six ans est un leurre électoral et un contresens démocratique. Chaque année, nous devrions nous fixer des objectifs humains et sociaux sanctionnés par un vote de confiance populaire. Quand cela arrange le maire, il réclame volontiers un référendum sur des sornettes d’extension de Parc national, passant sur l’essentiel :le partage d’un espace qui n’appartient pas à une espèce dominante. A notre époque, la tribalité est une conception africaine du pouvoir. L’usage unilatéral du dangereux Emamectine benzoate sur nos palmiers malades en est la paradoxale illustration qui rend inintelligible la motion municipale contre le projet Abyssea.
Nos vœux les plus pressants seront pour la gestion de notre village en grande précarité morale :
- Mettre plus de droiture et moins de narcissisme personnel
- Réduire les inégalités excessives en matière de conditions de vie et de travail
- Réaliser des objectifs économiques pour notre croissance et l’environnement
Trois vœux de conscience collective animés par la recherche d’une meilleure qualité de vie dans "le plus beau village de France"
Ce sont nos valeurs qui nous portent, qui guident nos actes et nos décisions . Ces valeurs seront toujours plus fortes et plus fédératrices que les opinions d’un SEUL. Souvenez-vous du V pour Vendetta: « les individus meurent, mais les idées, elles, ne meurent pas. ». Il en est de même pour notre village, dominé par 20 ans de pensée unique et d'inaction soutenue par un débat d’opérette.
Merci aux lecteurs qui ont consulté des milleirs de pages sur Lavandou Tribune à la recherche d’une autre information. Notre rayonnement citoyen dépasse la population du Lavandou et relègue les publications municipales au rang de propagande payée sur les deniers publics.
Ensemble, poursuivons notre recherche de la vérité et que la sagesse accompagne cette nouvelle année !
Le comité et les bénévoles de Lavandou Tribune
* Antoine Riboud