Pour une fois, monsieur " ce n’est pas de ma faute " a raison. La météo lui a joué un bien vilain tour dimanche après-midi et il n’y a guère que le petit rapporteur qui a trouvé le corso du Lavandou réussi, jusque dans les moindres détails, pluie et vent compris… mais réduit à sa plus simple expression ! Il n’a pas relevé la gaffe du maire déguisé en "pur écossais" pour illustrer sa fête "So British". Soit, notre édile manque sérieusement de culture, soit il l’a fait exprès. Notre caméléon - tantôt échevin, Prieur, gentil gendre, Père Noel...- aurait pu se renseigner auprès de sa secrétaire Wikipédia pour mesurer l’incompatibilité politique qui dure depuis 700 ans entre l’Ecosse et la Grande Bretagne. Bref ! les rares spectateurs n’ont pas compris le maintien, et non le report, d’un corso coûteux qui n’a pas aidé les caisses des commerçants mais bien vidé celle de la commune. Le commentaire du maire juste avant le coup d’envoi prête à sourire : " On ne peut pas reporter, et on ne va quand même pas laisser les chars dans les hangars. Et puis, il pleut à peine. On ira boire un thé ou un whisky après, pour se réchauffer ! ". Normal, le Corso était surtout une vitrine électorale pour son ami Giraud aux élections départementales qui s’est déguisé en candidat subliminal. Cela devient une habitude au Lavandou de se servir des festivités afin d’influencer quelques bulletins de vote (souvenons-nous des sinistrés-invités-primés du corso 2014 juste avant les municipales). Côté dépenses la coupe est pleine : de 2.500 à 4.500 € à chacun des 15 chars, services municipaux en heure supplémentaire, publicité, bouches à nourrir … tout cela pour un défilé plié à 15h30. Sans compter les autocaristes piégés par l'improvisation qui réclament le remboursement. Côté recettes, il suffit d’écouter les restaurateurs et de regarder les tribunes vides... Les rescapés, organisateurs et gens présents, se sont réchauffés au Cosec avec un thé géant... sans cornemuse. Le Lavandou c'est fou ! Pathétique !