Le maire s’est planté . Tout le monde peut se planter. Faute avouée est à moitié pardonnée.
Mais ce maire ne reconnaitra jamais son erreur . Lui seul sait. Pourquoi s’entourer de conseils ? Pourquoi réfléchir aux conséquences de ses actes ? Il a raison, toujours raison. Et quand la réalité lui revient – effet boomerang – en pleine poire, c’est pas de sa faute. C’est cette méchante opposition qui est coupable… Il est comme ça notre maire ! Il faut faire avec …
Je l’ai déjà dit dans ces colonnes. Notre maire est un menteur pathologique, doublé d’un manipulateur sans morale, qui trouvera n’importe quel prétexte, même les plus foireux , pour justifier ses décisions quand elles sont contestées.
Revenons à la triste pantalonnade de vouloir – seul - remettre en cause la tenue d’une messe en plein air pendant la période estivale. On peut y voir tant de maladresses !
La première est celle du calendrier. Attendre l’imminence de la saison pour manifester son intention n’est pas la démonstration de la qualité d’un grand stratège. Le même courrier, tout aussi maladroit, envoyé le 15 janvier de cette année, n’aurait pas eu le même effet sur nos grenouilles de bénitier. L’explication de pourquoi du comment eut été plus aisée, plus sereine et moins conflictuelle. C’est le diktat dans l’urgence qui a froissé les paroissiens.
La seconde est celle de l’amalgame hypocrite qui mêle laïcité républicaine et tensions confessionnelles, terrorisme et populisme de bas étage…« Je suis votre maire, je suis en charge de votre sécurité et je suis en droit de faire cesser tout ce qui pourrait troubler l’ordre et la sécurité publique ». Vrai et louable sur le principe, faux et manipulé dans la réalité. La vérité est toute autre.
Ce sont certains paroissiens qui, eux-mêmes , ont demandé voilà 3 ans que cessent les messes en plein air, conscients de la gêne occasionnée pour les commerces proches de l’éphémère lieu de culte.
Le préfet contacté, représentant de la Loi, avait acquiescé, quelques mois avant les élections municipales. Il était impossible, séduction électorale oblige, pour notre maire, candidat à son quatrième mandat, d’utiliser cet argument imparable de légalité ( Loi 1905, séparation de l’Eglise et de l’Etat) au risque de froisser les bons chrétiens conservateurs qui s’apprêtaient à voter pour Saint Gil, défenseur des opprimés de l’UMP et soucieux de récupérer les voix du FN ! … Il a donc utilisé, aujourd’hui, lui, le fervent chrétien bon ton déclaré, cette peur de l’autre, le différent, le bronzé, le « pas d’ici » pour justifier sa position… L’autre, le différent, le « pas d’ici » c'est-à-dire le musulman du Lavandou (mais ça c’est non-dit ) n’avait pourtant rien demandé à personne, ni manifesté contre la messe en plein air. Il n’est pas et se s’est jamais senti concerné. A-t-il seulement un lieu de culte sur la commune ? Même pas ! Alors de grâce, Monsieur le Maire, ne réveillez pas l’eau qui dort … quand les extrêmes opportunistes récupèrent ce qui vous a complètement dépassé …
C’est de votre faute pleine et entière .
La troisième est le mensonge éhonté. Notre village est endetté. Nous avons vécu au-dessus de nos moyens quelques dizaines d’années durant. Le retour de bâton s’annonce douloureux.
La mise en place, (illégale) au frais de la commune, nous coûte de l’argent que nous n’avons plus.
Notre maire espérait économiser très discrètement trois francs six sous, aujourd’hui caché dans une ligne incompréhensible du budget communal. Mais il ne pouvait pas le dire ! Le pot aux roses de cette dette abyssale aurait été découvert …
La quatrième concerne la gestion de crise . Ne pas appréhender la puissance des médias de l’internet qui, en quelques heures, ont fustigé de façon exponentielle et récupérée, le maire, la commune et ses habitants, sans autre réaction qu’une maladroite justification est impardonnable. Var Matin c’est fini ! mais il ne le sait pas.
La cinquième : C’est cette reculade peu glorieuse , toujours aussi maladroite, imprécise et mal digérée qui pue le contre cœur et le désaveu … Gros malin - si malin mais si seul - assumes et va jusqu’au bout ! T’avais fait le plus gros du boulot !
La sixième est toute récente. En conseil municipal, notre maire, vexé comme un pou, méchant comme une teigne, refuse tout débat démocratique et reporte la faute sur ses opposants !
Attitude pitoyable.
On le sait bien ! C’est pas de ta faute … regardes toi dans une glace, tu y verras ton pire ennemi !...