La France ploie sous le nombre de ses fonctionnaires, sa dette et l’entraide sociale. Avec 2.500 milliards € à rembourser aux préteurs, elle devient complétement dépendante des états plus riches qui se gavent en intérêts (50 milliards €/an) et qui ont une petite idée derrière la tête. C’est le cas des pétrodollars qui rachètent progressivement nos fleurons industriels, nos biens immobiliers et font la loi dans le sport. L’esclavage moderne s’est réinventé en s’installant directement chez nous. La France forme l’élite qui file à l’ étranger et déforme la masse qui proteste dans la rue.
La gangrène gagne maintenant nos collectivités, piégées par le retrait de l’Etat dans leurs délires structurels. A cet étage, les élus trépassent, les dettes s’entassent, les contribuables paient la casse.
Plus rien ne va bien: l’armée, l’école, l’hôpital, l’emploi… alors que faisons-nous ? Des commissions, des votes, des lois, des grandes causeries afin de repousser plus loin le spectre de la banqueroute qui rode à notre porte après l’Italie, l’Islande, l’Irlande, l’Espagne, la Grèce. Voici désormais le temps des migrants (politiques, climatiques, économiques, philosophiques…). Tels des vases communicants pendant que certains s’en vont, d’autres arrivent. Hier, italiens, espagnols, russes, vietnamiens, coloniaux ; parfois par centaines de milliers d’individus arrivaient en France. Ces français de troisième ou quatrième générations oublient trop facilement leurs racines et prêchent le rejet des nouveaux venus en relayant des théories du nationalisme. Or, la migration est notre seule chance de sortir la tête de l’eau. L’Allemagne l’a compris avant les autres européens. Ce n’est plus de la charité chrétienne mais du bon sens économique.
L’éducation publique nous a enseigné la liberté de pensée, l’autonomie, la réflexion et parfois la démocratie. Hélas, l’actualité nous robotise, aseptise et nous transforme en parfaits égoïstes plus soucieux du prochain week-end ou du prix du carburant, - que Daech nous vend en contrebande pour financer son Djihad , via l’hypocrite Turquie.
Notre capacité à réfléchir est à bout de souffle, car notre organisation sociale n’a jamais été remise en cause, de Louis XIV à Napoléon. Ceux-là ont aussi vidé les caisses et décimé la France par manipulation.
Plus près de nous, la réflexion n’est pas la règle de gouvernance au Lavandou. La force, l’humiliation, l’autocratie sont les bases de la longévité politique, subtilement nommée démocratie. Mais ces pirates ligures – déjà - ont l’excuse d’avoir godillé jusqu’à Alconis, persécutés par les doctrinaires romains. Pied de nez de l’histoire qui se répète !
Et si pour une fois les lavandourains de souche ou expatriés se donnaient la main pour un nouveau souffle par ici ?