Pour nous informer de l’excellence municipale, le lavandourain ne sait plus où donner de la souris ! un site mairie, un site Epic , deux comptes Facebook, deux comptes Twitter, un compte Dailymotion, un compte YouTube, une newsletter électronique, un compte Visitvar, un compte tourisme.fr… sans parler des éditions qui dorment dans les placards: gazettes du Lavandou, revue municipale, guides pratiques, brochures touristiques luxueuses… sans omettre le petit rapporteur pour celui qui aurait échappé au partisanisme local.
La plupart de ces outils de propagande sont payés par nos impôts !
Quel constat sur cette pollution médiatique dénoncée en son temps par Jean-Pierre Giran ?
Ces outils, plus ou moins à jour, sont tous détournés de leurs utilités premières pour faire la publicité du maire. C'est tout à fait anormal et condamnable.
Avons-nous besoin de la prose et des photos du maire pour "mieux vivre le Lavandou"?
La difficulté reste la coordination de cette cacophonie pour ne parler que d’une seule voix harmonieuse.
Bormes a pris l’initiative d’un communicant externe qui surveille les débordements, corrige les erreurs, met de la cohérence dans la maison.. Le Lavandou centralise sa communication sur le bureau du maire qui cumule erreurs, gaffes et incompétences, dont nous tairons par charité les meilleures mystifications mondiales.
Sans professionnels - exit directeur de communication, directeur de station, directeur de port… - le génie des médias se retrouve ainsi en première ligne sur D8, le Canard, le Point, le Figaro… et n’a pas d’autres choix que de dénier ou renoncer.
Pour lui, l’ancienne école de journalisme est la reconnaissance des pisse-copies ralliés à sa cause. Mais depuis l’Open Presse de 2009, il ne maîtrise plus rien de cette caste friande de scandales pour exister. L’habile idée d’inclure des transfuges de la presse dans son cabinet noir a fait long-feu . Nous sommes passés de la presse de complaisance à la presse d’investigation.
Forums, commissions, réunions d’information, Etats généraux n’intéressent que les « sages », les retraités et pique-assiettes. Plus personne n’a le temps, ni l’envie d’écouter la messe qui ne sert à rien puisque la démocratie n’existe que sur le papier dans notre République et l’imagination de quelques nostalgiques.
L’opposition méditera son absence d’expression dans cette gabegie municipale, destinée à réélire à l’infini cette efficace équipe Regain