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De ce point de vue, la question peut surprendre. Mais en stratégie politique tout est possible ; et, en le poussant à la faute, LR pourrait accélérer sa chute locale avant la fin de son mandat.
C’est bien connu "pendant que le chat n’est pas là, les souris dansent". L’énergie nécessaire à une élection nationale c’est autre chose que d’envoyer des missives illégales en période électorale sur l’attribution de HLM ou de primes à l’inondation. Ce sont précisément des limites à ne pas franchir sous le feu des grands médias.
Or, notre bienheureux qui promet tant (30 ans de politique au compteur) n’a aucun bilan convaincant à son actif, sinon d’appartenir à un petit clan qui voudrait secrètement s’en débarrasser à divers titres.
Devenir député-maire n’est pas à la portée d’un quidam jamais présent hors de ses murs avec pour seul soutien le petit rapporteur dans les faits divers.
L’encourager à postuler est certainement le meilleur moyen de délivrer la place Reyer, faute d’intérim.
Gagnant, il prendra le large parisien ; battu, il rejoindra les disgraciés du parti et perdra la face devant ses administrés
Cependant, les conditions d’une victoire ne sont pas réunies à ce jour. Une opposition larvée, un FN à la hausse, une onéreuse campagne à financer dans une circonscription hostile aux partis usés. Avec son bilan inexistant…. le choix de son garant, n’y suffira pas !
Toutefois, la vanité, le gout pour la lumière, le vertige des médias, le défi de ne pas être "dégun", peuvent le sublimer. En ce sens le conforter dans son ambition arrangerait pas mal de monde.
D’ailleurs, son idole l’avait affirmée en son temps : "Seuls ceux qui prennent le risque d'échouer spectaculairement réussiront brillamment." Robert F. Kennedy.

Faut-il aider Bernardi à perdre les législatives ?
Tag(s) : #Politique
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