Saint Trophyme contre Saint Louis

Bataille de paroisses dans le Var ! Une brochette de pénitents s’est retrouvée le 15 août 2016 à Saint-Louis du Lavandou, haut-lieu à risque djihadiste dont la messe en plein-air avait été supprimée puis rétablie en 2015 par le maire, puis à nouveau supprimée en 2016 par le diocèse.
D’aucun avait de bonnes raisons de s’y retrouver, adjurant le céleste – comme autrefois les oracles – d’accorder quelques faveurs. Qui un fauteuil présidentiel gauchement perdu, une planque au Sénat, un pardon de mensonges, une absoute de décrets liberticides… bref ! un chacun pour soi médiatique ! Le grand gagnant fut l’invisible et son représentant avisé – bien au courant du secret – de ce rassemblement provisoire de têtes couronnées . 
Même si la Saint Sylvestre tourne parfois au carnaval au Lavandou, l’Eglise a toujours eu un faible pour les droites catholiques qui maintiennent le peuple dans le dogme de l'Assomption,  dévotion à la Vierge Marie.
Ici, pas de procession, ni vœu d’héritier à la Louis XIII. Tout est dans le spectacle sur le Parvis où la presse people n’a pas manqué le rendez-vous... alertée par Judas.
Pour la religion, Saint Trophyme, est venu en Gaule vers l’an 60, pour évangéliser la Provence à la demande de Pierre et Paul. Rien à voir avec Saint-Louis, plus contemporain (1226-1270) canonisé en 1297, considéré par Rome comme un monarque ayant offert à la France un renouveau économique, intellectuel et artistique....
Pied de nez spirituel de l'église au pouvoir temporel du Lavandou dont l’édifice fut érigé seulement en… 1855.
Reste à tout ce petit monde politique la session de rattrapage du Romérage du 11 septembre.
Décidément encore une date symbolique pour flatter le nationalisme religieux !