Des vœux et encore des vœux… Après la dinde de décembre, voici les petits fours de janvier. Tradition désuète ou précieux espace de rencontre entre un maire et sa population ?
La cérémonie des vœux, c'est comme le feu d'artifice du 14 juillet. On dit que ça coûte cher mais si on le supprime, on le reproche au maire.
Dans les communes, il y a les vœux aux agents municipaux, aux associations, au personnel hospitalier et, évidemment, aux habitants.
Au Lavandou (où les vœux sont moins nombreux que les feux d’artifice) le maire doit assister à une douzaine de cérémonies en janvier : ceux de sa municipalité, mais aussi ceux des communes de l'intercommunalité, la préfecture, les associations, le département…
Ce rendez-vous citoyen, est l’occasion de cultiver son sentiment d'appartenance à une commune. Une sortie conviviale où chacun aurait une bonne raison de pousser la porte de la cérémonie des vœux.
Être aux vœux du maire, c'est aussi une forme de reconnaissance de sa place dans la commune. Pour le maire, c'est un passage obligé. L'occasion de parler de sa politique sans que cela ne prête à un débat ou à des questions.
C'est l'un des rares moments d'échange entre un maire et les habitants, contrairement aux réunions publiques toujours organisées autour d'une controverse.
Donc, le temps des petits fours est aussi important que celui des discours lénifiants devant les mêmes amateurs