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Lavandou Tribune

Lavandou Tribune

L'info pas l'intox sur la tribune des citoyens opposés à la reconduction continue de la majorité municipale depuis 1995


Le maire du Lavandou continue son cinéma !

Publié par Thierry Saussez sur 2 Juillet 2018, 04:43am

Catégories : #Finances

Le feuilleton se poursuit. Au commencement était l’idée. Comme toujours ici elle a mis 10 ans à mûrir. Pour déboucher enfin sur un projet cohérent au carrefour de la Baou. Avec cinéma, hôtel, restaurant, tri postal, centre de santé. Il s’agit en effet d’un lieu excentré et donc pour créer du flux il convient de jouer sur plusieurs ressorts.

Le grand projet (comme tous les autres) a avorté et se termine au tribunal entre l’opérateur choisi par la ville et cette dernière.

Le bon sens était donc de retravailler un projet aussi complet et sérieux puis de revenir devant les élus et la population.
Que nenni. Devant le conseil municipal du 25 juin 2018 le maire a fait voter seulement le principe de la création du cinéma et son mode de gestion. La question cruciale des parkings, du financement, des autres composantes ( on parle d’un Mac Do )....tout cela viendra plus tard.

Nous sommes donc dans le bricolage, l’improvisation, la fragmentation du projet.

Et pourtant il s’agit d’un investissement colossal. De 4 à 5 millions d’euros. Mr Bernardi a d’abord déclaré dans Var Matin ( avant même de réunir les élus) que « cela ne coûtera rien au contribuable ». Avant de préciser que le financement serait assuré « entre autres par des cessions immobilières inactives ». Comme s’il était propriétaire des terrains et non les lavandourains !

Et pourtant la réussite du cinéma est construite sur une étude de marché prévoyant 90.000 entrées annuelles que nous jugeons aléatoire. La meilleure preuve est que la recommandation de la mairie pour le mode de gestion est une délégation de service public, le prestataire recevant les recettes et assumant le risque de fréquentation. Un entrepreneur public ou privé investissant de 4 à 5 millions d’euros dans une affaire sans en tirer un centime de bénéfice ne croit pas dans la fiabilité de son business plan.

Mr Bernardi a déclaré qu’il allait prendre son temps, qu’il était le maître des horloges, que ce projet n’était pas électoral puisque l’aboutissement interviendrait après les élections municipales.
Je lui ai donc proposé de surseoir à ces délibérations partielles, de constituer un groupe de travail avec un représentant de chaque groupe pour revenir dans 6 mois avec un projet complet....et transparent. Une belle occasion de consensus puisque tous les groupes sont favorables à la création d’un cinéma. D’autant plus que ce délai peut être utilisé pour le désamiantage et la viabilisation. Il a balayé tout cela d’un revers de la main. C’est SON projet ( il est vrai le seul grand équipement qu’il aura peut-être réalisé en plus de 20 ans ) et il n’a que faire des votes des élus non majoritaires.

Il nous reste encore une chance. C’est que le maire devienne raisonnable. Oui je sais c’est peu probable. Ou que ce projet capote ou prenne encore du retard. Et qu’il soit possible à ses successeurs de sauver les meubles de ce cinéma attendu par la population..
Thierry Saussez

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E
STOP BERNARDI.! LE LAVANDOU ÉCONOMIQUEMENT SINISTRÉ PAR LES ERREURS MUNICIPALES !
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@
Tout à fait OK avec vous. Assez de l'épopée bernardiesse qu'il rentre à la maison s'occuper de sa famille avec sa retraite dorée !
B
Pourquoi les maires ne sont-ils jamais contrôlés annuellement par un référendum populaire ? Tout le monde sait que le vote du budget prévisionnel municipal est bidon et que la majorité aura toujours le dernier mot. Repenser le système démocratique et le retour à l(instruction civique sont urgents face aux dérives de certains élus qui à travers leur pouvoir satisfont leurs fantasmes personnels. Le maire du lavandou est un bon exemple à citer dans nos écoles républicaines.
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M
Questions @ Thomas Hinderyckx, La loi NOTRe semble vous satisfaire pour le développement économique et la gestion des territoires concernant les communautés de communes.<br /> Ne craignez-vous pas que le pouvoir suprême de quelques élus (es) autoritaires et souvent ambitieux ignore les réels besoins de la population concernée par leurs décisions quelques fois inadaptées ? <br /> Pour ce qui est du complexe cinéma de La Baou, serait-il mis en concurrence avec le projet d'un cinéma qui se dessine en centre ville de La Londe ? <br /> Qui va attaquer toutes les décisions prises par le Maire, comme vous le prétendez ?
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N
Avis à tous les contributeurs et lecteurs de ce blog afin de bien comprendre ce qui se passe ici. En 1995 nous avions l'occasion de talonner la réputation internationale de St Tropez. En 2018 nous concurrençons celle de la Courneuve avec grande roue et sa vue imprégnable sur le parking à bateau, des hideux amas de béton cellulaire (je pèse mes mots), des parkings aussi chers qu'à Paris, des feux d'artifices et fêtes à neuneus,le couvre feu le soir... Pourquoi ? parce qu'un enfant du pays (sic) veut garder le village à l'image de ses grands parents, le figeant de toutes initiatives privées. Cette froide carte postale ripoliné a détourné la jet-set, les grands capitaux, les prestigieuses manifestations internationales et vidé le Lavandou de son aura (et des habitants). Le maire et ses godillots perpétuent une certaine idée du médiocre chassant les récalcitrants vers les communes voisines qui en profitent. La réponse des lavandourains est claire contre l’immobilisme du village. Soit ils acceptent une nouvelle fois de toucher le fond, soit ils préfèrent changer de cap en reconstruisant l'avenir volé par vingt cinq ans de léthargie municipale (dont les caisses et le patrimoine ont disparu au fil des mandats). Que ce soit Félizia, Saussez, Giorgi.. tous projets seront utiles pour chasser ce petit clan d'affairistes de la mairie que plus personne ne contrôle. N.B
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C
Afin que les choses soient le plus claire possible sur le projet Cinéma.<br /> Prenons exemple d'une personne (le maire) qui décide de construire un bâtiment composé de trois appartements (les 3 salles de cinéma). Pour réaliser ce projet il décide de vendre les biens de la communauté (des terrains appartenant aux Lavandourains) pour 4M€.<br /> Comme cette personne n'est pas très fortunée les appartements seront vides de tous aménagement-finitions (salles de cinéma, sans sièges, sans moquette, sans clim, sans sono, sans matériel de projection).<br /> Alors idée de génie, il décide de demander à ses futurs locataires de meubler leur appartement eux mêmes (assurer la finition complète des 3 salles de cinéma pour un montant < à 600.000€ annonce t- il). En contre partie, notre homme d'affaire (le maire) offre pendant 10 ans la gratuité d'une location qu'il est en droit d'attendre compte tenu de son investissement initial. Quel est donc ce gestionnaire qui investi de son côté 4M€ en contrepartie demande à son locataire un engagement à hauteur de 600.000€, permet à son locataire d'encaisser tous les revenus (prix des entrées, pub, location de salles et confiseries) pendant 10 ans et qui estime que tout compte fait " le compte est bon", la seule DSP qui ne rapporterait pas 1ct d'Euro à la commune.<br /> Voila le résultat de plus de 12 années d'études sur ce projet !! Ou quand la montagne accouche d’une souris (un pétard mouillé).<br /> Guy Cappe <br /> Lavandou Cap2020
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L
Est-ce bien la bonne solution de construire des hôtels liés au complexe du cinéma ?<br /> Le projet engagé en 2012 avec le promoteur de Marseille (Finaréal) ne semblait pas être le véritable besoin des concitoyens de notre bassin de vie (Bormes Le Lavandou), c'est pourquoi notre groupe Lavandou Ensemble ne l'avait pas voté en 2012 . <br /> Pour plusieurs raisons: la première, c'était essentiellement la présence d'hôtels à l'entrée de ville qui pouvait perturber toute l'hôtellerie du centre ville, surtout en période de faible fréquentation; la deuxième, c'était l'aspect extérieur des blocs de béton que représentait les trois salles de cinéma prévus avec un décor d'écailles reflétant le soleil couchant, suggéré par le constructeur; La troisième, c'était la durée du bail emphytéotique de soixante dix ans, durée inexplicable, mais bénéfique pour le promoteur du fait que la commune devait entretenir les trois bâtis des salles, mais aussi, les parkings en sous-sol et des espaces extérieurs du cinéma.<br /> La commune avait donc prévu une délégation de services publics pour la gestion des salles de cinéma, ce qui semblait être le seul avantage économique, pour éviter le risque financier généré souvent par une gestion type régie publique.<br /> En 2015, c'est le même projet qui avait été accepté à l'unanimité au conseil municipal, avec une différence de taille, que la commune n'avait plus rien à voire sur sa gestion des trois blocs cinéma. Le constructeur avait l'entière responsabilité de la réalisation et de la gestion de l'espace (6 500 m2). La durée du nouveau bail à construire était toujours de soixante dis années, sans aucune astreinte pour la continuité de l'activité cinématographique en cas de défaillance de fréquentation dans les années à venir.<br /> Aujourd'hui en 2018, le promoteur (Finaréal) a déposé une requête devant le Tribunal Administratif de Toulon pour contester la délibération votée à l'unanimité par le conseil municipal le 10 juillet 2017 annulant le bail à construction signé le 9 mai 2016, qui à ce jour est toujours pendante devant le TA de Toulon. Cette procédure en cours reste un obstacle juridique pour l'avancement et la réalisation d'une construction publique du complexe cinéma prévu par la commune. <br /> C'est pourquoi, l'horloge du Maire est liée au jugement qui sera prononcé fin 2019. Il est peu probable que la commune engage sa responsabilité pour la construction du bâti des trois salles de cinéma avant cette échéance !!!
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@
De toute façon quel est l'investisseur assez fou pour une fréquentation de 90000 entrées par an ce qui représente un mois pour un cinéma moyen ailleurs. Rentabilité zéro ! mais Bernardi veut faire chier ses contradicteurs (dont vous cher Lamazière le seul courageux qui a osé le défier en justice) et avoir le dernier mot. C'est un navet du marketing élémentaire comme sa villa Théo où l'on compte les visiteurs. Bernardi à une double réussite à son palmarès : celle de magicien des finances publiques et celle de naufragé de l'économie locale. Incrédible dans l'interco, Persona non grata chez LR, faux écologiste, sans parler des commerçants du Lavandou qui veulent le virer de la mairie. Alors de grâce ne parlons plus de lui jusqu'aux élections sinon il serait capable de se croire indispensable à la commune comme son collègue de Toulon !
T
Quel Cinéma ... la loi NOTRe consacre l’intercommunalité dans son rôle d’autorité organisatrice du développement économique local.<br /> Les communautés de communes sont entièrement compétentes pour la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion de toutes les zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire du bloc local et ce quel que soit le régime fiscal pour les communautés de communes.<br /> Toutes les décisions de Mr. le Maire seront attaquables pour abus de pouvoir au Tribunal administratif ... à Vous de voir !
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A
La vérité selon Saint Bernardi :<br /> Je suis le seul à connaitre la gestion publique<br /> Ce que je veux, je le fais contre tous<br /> Les brebis bêlent à ma Gloire<br /> Je compte plus vite que mon opposition<br /> N'est pas né celui qui va me crucifier
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@
Est-ce que votre maire ne marcherait pas aussi sur l'eau par hasard ?

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