Après avoir refilé des emprunts toxiques aux collectivités, des subprimes aux propriétaires, effectué des actes illégaux dans le monde (récentes condamnations : BNP à 8,9 milliards $, Crédit Agricole 695 millions € pour blanchiment aux Etats Unis, Société Générale à 2,2 milliards € pour fraude fiscale + 11 banques françaises à 384 millions € pour entente illégale…) mon banquier a retourné sa veste en devenant agent de l’administration fiscale. En contrepartie, il peut facturer carte bancaire, chèque, détention de comptes ; liquider en douce sa masse salariale ; orienter notre argent sur les placements d’Etat et utiliser le magot à taux zéro de la BCE dans l’immobilier… et cerise sur le gâteau : limiter sa garantie des dépôts bancaires à 100.000 € par client. Le juteux business de l’argent fonctionne sur le principe d’Ali-Baba et les quarante voleurs …
Reste que la taupe est entrée chez vous par ruse.
Retrait d’argent soumis à questionnaire dès 1000 € et à Tracfin dès 5000 € ; justification des sommes déposées en liquide, soupçon sur vos coupures de 500 € (dites "Ben Laden" et supprimées cette année ), agios démesurés sur les incidents (6 milliards € de recettes en 2017), fichage des indociles à la Banque de France (1,5 million d’interdits bancaires en 2017), croisement de fichiers administratifs, demande écrite d’identité ou d’information sur vos revenus et patrimoine (alors que vous êtes client chez le félon depuis 20 ou 30 ans).
Il faut dire que les français ont approuvé avec ardeur toutes les lois anticorruption, antiterroriste, perquisition informatique, Hadopi 1, Hadopi 2, Fatca… bien radotées par les députés et sénateurs (dont certains "chocolats" en délicatesse), sans se douter qu’elles restreignaient avant tout leur liberté. Vaste comédie collective, car les malins courent toujours entre paradis fiscaux et mansuétude politique.
En France, la dématérialisation des paiements (53,6 % des transactions) devient la règle à partir d’1 euro. Transparence banalisée et insouciante, vu le nombre étonnant de tickets abandonnés sur la voie publique.
Cette bizarrerie n’existe pas en Allemagne, les pays de l’Est… allergiques au flicage. Et, 85% les touristes européens préfèrent encore payer leurs vacances en cash, par peur de la fraude… ou de voir la carte refusée. Toutefois, anglais, danois et suédois mènent une véritable guerre contre les espèces et la CEE œuvre dans l’ombre à leur disparition.
Face à cette manne occulte, les caisses antifraudes sont devenues obligatoires dans les commerces, directement reliés au fisc par leur… indic préféré !
Moralité : avec un authentique "grand pont" (20€), mon mouchard connecté et ma monnaie plastique en poche, je me suis transformé en "citoyen honnête". Avantage : ma femme ne me fait plus les poches… déjà vidées par le système !