Inquiétante baisse de fréquentation au Lavandou malgré les injonctions de notre élu "bisounours" qui décrète les dates estivales, les horodateurs, réglemente les plagistes et fait sa petite loi sur l’espace public...
Au Lavandou, la jolie carte postale se fendille. Le plus beau village de France fardé par devant montre ses carences par derrière. Le pic 15 juillet-15 août est le dernier carré d'une rente annuelle pendant que d'autres parlent "d’ailes de saison" le maire sortant reste les deux pieds dans le même sabot.
S’allonger sur le sable, boire un petit rosé, buller sur son matelas, s’offrir un resto… serait devenu un problème "Covid-19" ! Le malaise est bien plus profond et vient de loin.
D’abord, le pouvoir d’achat après pandémie qui freine les vacances, complique les déplacements, réduit la durée des séjours et boude l'hébergement et la restauration.
Ensuite, la destruction de l’environnement où le touriste se perd entre nouvelles rues, immeubles champignons et cherche souvent son chemin… vers la mer !
Et puis le sable ne fait plus rêver les familles qui préfèrent filer vers des lieux plus festifs, moins ordinaires. Car, comment occuper ses vacances au Lavandou sans déranger une collectivité qui ne regarde que son escarcelle ? Faut-il toujours bronzer idiot sur la plage, s’ennuyer les jours de mauvais temps et supporter les lamentables animations de patronage de la commune... ?
Les pigeons voyageurs préfèrent les remuantes St Tropez, Ibiza, Djerba ou les nouvelles rives de l'Union Européenne, si faciles à atteindre en low-cost.
La question n’est plus d’aller chercher les touristes mais comment les retenir face à la malbouffe, le loueur retord, le parking jackpot, la mer douteuse, l’internet capricieux, l’incivilité partout.
C’est la fin du touriste ordinaire. Désormais, le père de famille veut l'exceptionnel, compter ses sous, comparer la qualité sur les forums, le petit Futé, Trip Advisor, Booking, Facebook... qui ne font pas de cadeaux aux plaquettes publicitaires vantant l’appartement témoin des milliers de clapiers proposés au tourisme de masse qui abandonne les villages mythomanes.
Futurs élus, il vous faudra inventer un nouveau tourisme, celui que l’on nomme "responsable", avec des valeurs plus proches de l’environnement, développé ailleurs par les programmes Prometea, Itinera, Sistina, Smartic ou Stratus…
Le passage d’une stratégie quantitative à qualitative est désormais la tendance de fond constatée dans le tourisme méditerranéen.
"Ce que les touristes cherchent, n’est pas seulement une stratégie marketing mais l’éducation afin de préserver les cultures et les territoires"
Or, éduquer les touristes c’est aussi rebattre les cartes municipales afin de rééduquer l'élu assis Place Reyer sur trop de certitudes depuis 25 ans.
Lavandou Rassemblement : un tourisme responsable toute l'année !
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