Les grandes manœuvres sonnent le glas du mandat

Cela n’aura échappé à personne, le mandat en cours touche quasiment à sa fin. Plus que… Et les appétits s’aiguisent. Les uns offrent des chapeaux, des survêtements, des voyages, des jeux sur les plages, rechapent les trottoirs couleur sable goudronné ou les routes dont les poules avaient depuis longtemps fait leur nid. Les autres se trouvent des amitiés éternelles comme s’il eût été besoin de sceller dans le marbre les appels du pied d’hier comme autant d’enjeux pour la place de roitelet du village.
Le Lavandou respire encore malgré le retard accumulé dans les enjeux économiques qui sont pris par-dessus la jambe pour ne pas dire à la légère.

Il ne vous aura donc pas échappé que depuis les temps immémoriaux où les promesses faisaient jurer aux uns qu’on ne l’y prendrait plus, aux autres que s’il n’en restait qu’un ce serait celui-là, l’eau a coulé sous les ponts du Batailler. Certains même se sont déguisés en écolo-locaux parce qu’ils le valaient bien, après tout, c’est tendance et ça ne peut pas faire de mal. Je rappelle, en passant, que lors de la campagne électorale de 2014, la pastèque était un légume fustigé voire maudit et l’écologie malvenue pour parler d’aménagement du territoire au Lavandou. Peut-être que depuis certains et certaines ont pris le melon en se croyant être arrivé au sommet de la transition écologique.
Peu importe, la campagne sera vivante, on y parlera, prouesses, désendettement, cadeaux d’un jour-toujours, football, soirs de liesse et soirées festives innovantes, querelles de clochers avec Bormes, on croisera le fer avec Méditerranée Porte des Maures, c’est indémodable et –je parierais cher- qu’on y parlât croisière qui s’amuse, dauphins qui s’émoustillent et du dernier mandat, celui-là, pour de vrai, le dernier, l’ultime, celui qui consacre une forme de postérité, seulement parce que le Lavandou est BEAU.
A le regarder de près, ce Lavandou, c’est vrai qu’il est beau.
Il rappelle ce film d’Odette Joyeux en 1956 dans lequel Chouchou incarnée par Brigitte Bardot dans « la mariée est trop belle » qui cherchait à épouser le bonheur, a cherché, a cherché par tous les moyens rhétoriques, les palabres et les gesticulations, l’homme idéal mais n’a fait que trouver le vide sidéral.
Dans une production scénographique au budget communal sensationnel jurons que dans quelques mois nous assisterons à un formidable spectacle électoral.
« 25 ans, les noces d’argent » et un casting sans nul doute à couper le souffle. Bel été à toutes et tous.
Jean-Laurent Félizia - La Ville heureuse

La gazette du Lavandou 141