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Ce titre volontiers provocateur est un regard sur notre posture de la chose publique. Un espace souvent réservé aux téméraires, ambitieux, psychopathes, inassouvis, narcissiques…  pour lesquels la fin justifie les moyens.

Parmi leurs outils, le clientélisme est le vice le plus pratiqué car le plus facile à falsifier en bienveillance. Ce serait le fléau N°1 lié à la fonction d’élu (avec ses corollaires : l’iniquité, la corruption, la manipulation, l’autocratie). D’ailleurs, la dernière affaire sur la mairie de Levallois en démontre le savant tricotage du temps, poussant certains administrés à exiger la libération immédiate de leur " bon maire " qui en 28 ans leur est devenu indispensable. Dans l’histoire de France tribale c’est l’asservissement des serfs à l’autorité du seigneur.  
Cette frontière entre clientélisme et paternalisme n’est que l’héritage des grands industriels, modèles de grands destins politiques de notre pays, dans la gestion de leurs affaires qui s’amalgame avec celle de leur main-d’œuvre.
De même, sous une démocratie apparente, une commune se soumet à l’autorité du maire censé la patronner. Mais, pour garder le pouvoir, il lui sera plus facile de pratiquer la division que l’excellence. De "barbichette en barbichette", cette dérive a installée des baronnies que plus personne n’ose balayer par peur d’exclusion, de représailles voire de liquidation sociale.
Au Lavandou le schéma se répète depuis 4 mandats (et peut être 5) sans que les administrés ne se posent plus de questions. Par détachement, affection, intérêt, mimétisme, soumission… alors que tout le monde sait quelque chose qui en chasserait vite le locataire de la place Reyer.
La pure République (du moins la première) n’a jamais imaginé un tel scénario confiscatoire de la respiration démocratique, la retoquant dans sa lutte contre la suppression d’une société d'ordres (féodalité, privilèges, religions, castes…) et pour la limitation de l'exercice du pouvoir politique… Une perversion en 230 ans de lois a rétabli ce qu'elle a tant combattu.
C’est pourquoi, il est urgent dans notre ville du Lavandou – le qualificatif " village de pécheurs " ayant sombré sous des tonnes de béton, d’errements de gouvernance et des vagues de submersion touristique - de revenir au bon sens.
Il est intéressant de comparer l’avenir de notre ville sous l’angle des quatre candidats. Si chacun déplore le temps qui passe, la dérive sociétale… personne n’a vraiment un mot fort pour la bienveillance, l’exemplarité, le vivre les uns avec les autres.
L’un a trop mis les doigts dans la confiture, un autre rêve d’une nouvelle planète, le troisième explore des leurres de jeunesse et le dernier veut rajouter une étoile à son destin. L’addition des quatre serait une aubaine, mais la nature humaine a subtilement transformé le mot démocratie en "démocrassie" depuis bien trop longtemps au Lavandou...

Tag(s) : #Société
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