Beaucoup de communes du littoral varois, dont le Lavandou, s'interrogent sur la réouverture des plages.
Comment relancer plages, restaurants, campings et hôtels dans des conditions sanitaires strictes ? Comment protéger la baignade alors que l’on pressent l’absence des CRS sauveteurs dont la présence est jugée "trop chère" et détournée des "fonctions régaliennes" par la Cour des comptes ?
Les élus sont partagés :
Pour certains "si tout est bien fait, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas possible, comme assurer les distances sanitaires sur le sable. Et même sur les terrasses des cafés, les tables peuvent être espacées de deux mètres".
Pour d’autres "Comment garantir les distances de sécurité dans l'eau, sur la plage ? Et quand il faut faire un bouche-à-bouche ?"… sans maîtres-nageurs-sauveteurs, policiers municipaux, vigiles, contrôleurs sanitaires… c’est impossible.
La mauvaise surprise vient aussi de l’A.M.F (Associations des Maires de France) hostile à la réouverture des plages dans les zones urbaines ou très fréquentées comme le Var.
L‘idée de contingenter l’accès aux plages fait néanmoins son chemin. Tout y passe : carte d’accès magnétique, taxe Covid-plage pour rémunérer secours et surveillance, temporisation horaire 30 minutes de trempette, géolocalisation numérique, drones, interdiction de poser serviettes et parasols, prise de température avant et après la plage, douche obligatoire, port du masque et même autorisation du … burkini !
Qui peut imaginer une station balnéaire sans plages dont dépend toute l’activité économique ? Déjà privée de rassemblements sportifs, feux d’artifices, sardinades, festivals, fête de la musique … autant partir en vacances derrière un écran que de supporter autant d’interdits sur le littoral varois. Et quid du Réveillon du 31 juillet au Lavandou ?