Alors qu’ils sont confinés depuis 9 semaines à la charge de l’Etat-providence, les français prépareraient dans l’insouciance leurs congés d’été...
Pourtant, sans argent et souvent sans emploi, frontières fermées, harcelés de publicités racoleuses, baratinés par BFM... beaucoup hésitent à vider leur Livret A.
C’est que céder à un gouvernement aux abois qui vous ordonne de voyager en France, passer chez Renault, télétravailler, voter le 28 juin et télécharger un logiciel espion sur votre smartphone - sous des apparences patriotiques - cela nous questionne sur le libre arbitre !
Et puis quel serait le plaisir d’aller sur les plages méditerranéennes affublé d’un masque en plein cagnard ou d’apprécier une dorade d’importation dans un décor post Covid-19 d’une station où toute réjouissance populaire est suspecte… Bel album de vacances !
Flairant l’infortunée saison, les offices de tourisme redoublent de ruses allouant des chèques vacances, bons d’essence, exemption de taxes, parkings gratuits, visites guidées, repas… sauf au Lavandou où la certitude du retour des "pigeons voyageurs" en est à l’agrandissement des terrasses sur l’espace public et même l’extension des plages privées… Autant offrir des places de cinéma (de la Baou) à la Saint-Glinglin !
Cette grande braderie du tourisme - dans une relance moribonde faute de clients fauchés par le dérapage incontrôlé de l’économie - est indécente. Comment faire croire que l’ennemi N°1 a subitement trépassé avec le soleil sur prescription des médias gouvernementaux ? Les français ont certes facilement avalé la couleuvre Tchernobyl et son nuage - un peu moins gobé l’avion de nos premiers rapatriés Covid-19 - mais 6 millions de familles qui renoncent aux vacances d’été est quand même un mauvais signal sur les canulars d’Etat.
France "first" ? Gaulois d’abord !