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A 30 jours du deuxième tour des élections municipales, la loi du silence a soudain frappé les hautains poilus du premier tour.
Entre temps l’ennemi Covid a sonné l’évacuation du champ de bataille et semé la panique dans la troupe. Les proclamations autoritaires de son cicérone ont fermées la commune, écartées les rivaux, privées de souffle l’économie locale, méprisées les alliances, s’empressant d’appeler ses sujets aux machines à coudre et la monarchie à la rescousse.
La médecine de guerre a fait le reste : tant pis pour les bars, restaurants, hôtels, campings, plagistes… sacrifiés sur l’autel sanitaire. A moi le lessivage compulsif des rues, le couvre-feu, la liberté de passer, les barbelés, les médias, la médaille de la résistance, le 
pronunciamiento
Et maintenant ?... Place à l’auto-persuasion du devoir bien accompli, de l’ennemi vaincu, du sauvetage de l’existant et de la relance du futur.
Rengaine est de sortie. Comme 25 ans auparavant, elle a mis ses bas résilles, sa jupe courte, ravivé son maquillage, racolant sous ce déguisement de débutante quelques sourds-muets apeurés de lui toucher sa main de fer.

Terminé les meetings à l’Espace culturel, les apéros gratos, les missives tendres, les amuse-gueules sur les marchés, les chèques sur la banque sourire, les promesses sans lendemain, le tourisme d’abondance.
Miroir dis-moi qui est la plus… menteuse ?
Rengaine la mythomane tente le quitte ou double… Rengaine n’a plus rien à dire, rien à offrir de nouveau qu’elle n’ait proposé un jour sur le tapis rouge du cinéma de la Baou. Son carnet d’adresses ne répond plus… et le rideau final se refermera sur elle un soir du 28 juin 2020

 

 

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
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