Les signes ne trompent pas et le confinement a conforté une nouvelle génération dans son regard de l’autre, de la consommation, de la soif de liberté et l’envie de changer de modèle qui n’est plus celui de nos ancêtres des années 1980 tentant d’endiguer tous bouleversements et innovations sur leur baronnie.
L’accumulation des richesses, l’égocentrisme, la prépotence, le pouvoir personnel … céderont place à l’environnement, l’économie circulaire, la liberté économique, le télétravail, le partage du pouvoir. Les démodés principes de gestion publique s’effondreront face à l’intelligence artificielle, la télémédecine, l’e-commerce, la monnaie électronique, la communauté en ligne…
De tout cela le Lavandou n’en a pas conscience remettant son destin entre les mains d’un SEUL qui ordonne et prononce la messe pour tous. Hélas ! ce SEUL - fusse-t-il le messie né un 31 décembre - ne peut détenir toute la vérité, la prétendant infuse de la logique électorale.
Le dernier "monologue viral " de ce SEUL, inspiré de la méthode Coué, est pathétique.
Il prêche devant son miroir qu’il a tout anticipé, tout prévu et qu’il a sauvé ses sujets d’une pandémie à défaut d’une disette. Encore faut-il être assez naïf de ses paroles jamais loyales dans son ancien temps.
Notre martial intérimaire débite sans appétit son texte monocorde ne calculant que la victoire de son combat d’après (pas de l’invisible Covid mais de la visible relève) et entrer ainsi dans le tome 2 de Francis Marmier.
Après la tempête… arrive le beau temps et l’espoir collectif d’un monde différent. Quoi de plus naturel que de fuir les échecs de l'ancien monde et de brûler ses idoles à la recherche d’un nouvel Eldorado.
Le confinement nous a donné du recul sur l’avenir du Lavandou.
Les temps sont proches…l