Craintifs, vulnérables, précaires, loin de la vérité… les seniors votent invariablement pour l’apparente protection.
Surtout si le "gentil gendre" vient faire sauter les crêpes à la Chandeleur, envoi un panier de friandises à Noel, distribue des pivoines (avant les chrysanthèmes) à la fête des mères, crayonne des petits mots doux aux anniversaires, protège du virus étranger et courtise leur pouvoir "d’interdire les pigeons sur la voie publique" au Conseil des Sages.
A lui seul c’est un demi-dieu qui rend fière sa grand-mère qui sent bon l’eau de rose !
Alors évidement quand une petite voix susurre que tout cela va s’arrêter et qu’ils ne peuvent - par confinement ou précaution - que signer une procuration pour sauver le soldat Ryan…
Pourtant, tous sous-estiment qu’ils vivent aux risques du flatteur qui n’a pas hésité à déclassé sur mesure un terrain inondable et qui récemment les a transformé en "Cité interdite" avant l’heure du tocsin national. La "mort par glissement" est certainement plus douce que par le Covid-19.
Donc six ans plus tard revoilou à la manœuvre le généreux philanthrope avec son fidèle bras armé : le CCAS soutenu par le Conseil départemental (vous savez l’ami qui ne compte plus les millions des autres). Bras dessus, bras dessous, comme ils ne peuvent espérer le baptême du Batailler et encore moins celui du cinéma du Baou avant le 28 juin… ils gambergent comme des galopins au prochain "pied de nez" qui fera grognasser les excités du mouvement.
Voilà pourquoi la gouvernance lavandouraine est verrouillée par le vote des seniors. Cette surpopulation électorale est une chance pour l’immobilisme perpétuel du plus beau village de France dont les fenêtres grillées occultent la funeste mutation de celui qu’elle admire.