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Après le coronavirus, va-t-on voir apparaître un nouveau virus mortel ? La réponse est OUI car la fonte du permafrost, commencée il y a plusieurs années avec le réchauffement climatique, c'est "50 à 60 centimètres en moins chaque année" avec, par exemple, des  températures dépassant les normales saisonnières de + 15 degrés en Sibérie.
Ainsi en 2016, la fonte de la glace a libéré, non seulement des mammouths, mais de l'anthrax, bactérie mortelle, qui a tué quelque 1.500 rennes et quelques humains en Sibérie dans l’indifférence générale.
Alors que l’on accable hâtivement la Chine d’être à l’origine du Coronavirus, le chercheur Jean Michel Claverie* alerte sur la fonte et l'exploitation de la glace arctique qui libère des virus enfouis depuis plusieurs milliers d'années.
Face à la pandémie mondiale sans précédent, la communauté scientifique s'alarme :
"Il existe dans le permafrost un certain nombre de bactéries et de virus largement infectieux qui datent très nombreux millénaires… on sait par exemple que de l'ADN provenant du virus de la variole a été trouvé sur des cadavres dans le permafrost, mais aussi des traces de peste porcine" témoigne la communauté scientifique. 
Avec une hausse planétaire + 2,3 degrés depuis 1948, cette lente libération de virus s'est aggravée par l’appétit des industriels russes qui exploitent l'Arctique (un quart des ressources mondiales en pétrole, gaz liquéfié, uranium, or, nickel, zinc, charbon…) et creusent sans précaution d’énormes trous dans le permafrost.
Pour l’OMS** le coronavirus est un petit virus qui tue moins de 1% des contaminés. Imaginons ce que ferait la variole qui a un taux de mortalité multiplié par 30.
"On peut dire que le permafrost est une bombe à retardement, mais on n'est simplement pas sûrs qu'elle explose" résume Michel Claverie.
Avant d'accuser médiatiquement la Chine de tous nos maux, commençons par comprendre comment la planète se débarrassera un jour de nous.

 

 

*Jean-Michel Claverie, professeur de médecine et directeur du laboratoire Information Génomique et Structurale du CNRS. On lui doit la découverte d'inconnus virus géants (Mollivirus sibericum : 0,6 micron) dans un pergélisol, dit permafrost, vieux de 30.000 ans, qui ont retrouvé immédiatement leur pouvoir infectieux.
**L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont le siège est à Genève (Suisse) comprend 194 Etats membres pour un budget de 5,8 milliards $.

Tag(s) : #Écologie
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