Les limites de l’économie touristique marque cruellement depuis un an les acteurs du Lavandou habitués à leur becquée annuelle de devises.
A commencer par la mairie habituée à tondre les moutons sans se soucier d’autres recettes et qui s’est lancée dans les permis de construire et les parcmètres pour compenser ses pertes financières.
La première question de fonds : doit-on réguler le tourisme de masse au Lavandou ?
Alors que de plus en plus de villes étouffent sous le tourisme de masse, victimes de leur succès, de nombreuses voix s’élèvent au Lavandou contre les effets pervers d’un tel désordre face aux discours enjolivant ses bienfaits économiques.
La seconde question : par quoi remplacer cette manne ?
Maitre Regain et ses opposants ont bien esquissé quelques pistes : piscine, cinéma, centre santé… qui ne sont que des améliorations avant pandémie d'une ville estivale en croissance.
Il manque au Lavandou un visionnaire qui, courageusement, donnera le coup de barre vers l’économie de la mer, le rebond de l’artisanat, le virage écologique, l'animation intelligente…
Le poids de l’habitude, l’ornière sociologique, le clanisme ont fossoyé l’avenir du Lavandou pour une décennie. Une nouvelle génération d’élus est tout simplement empêchée par les " sachants " qui mènent leurs concitoyens sur les récifs de l’histoire.
Maitre Regain, adepte de la plume d’oie et de la truelle, dessine - à son image - un tableau suranné du Lavandou.