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Regardez-le, la mine déconfite, courant Cavalière aux côtés des autorités, des ministres, des paparazzis,  quémandant la solidarité nationale… A dix mois des élections municipales, il faut sauver le "soldat Gil " et vite ! avant que l’opinion ne se retourne.
Cherchons des responsables, accusons les autres de laxisme, Météo France de négligence sur l’ampleur des pluies, l'alerte tardive par SMS, l’urbanisation débridée d’avant... 1995. Distribuons sans compter des repas, de l’eau en bouteille, des chèques d’urgence, des promesses pour faire bonne figure (avec l’argent des autres), placardons un appel au secours sur la mairie, diffusons notre malheur dans les médias nationaux...  alors que nous les narguions de nos 3.000 heures de soleil par an.

Mauvais augure pour mars 2026 ! L'incompétence du sortant est marmonnée de plus en plus ouvertement par ceux qui ont gardé leur flegme jusqu’à maintenant. Pour eux, Cavalière c’est le trop-plein de 30 ans de pouvoir d’un élu tout puissant, ex-président du SIPI (Syndicat intercommunal de Prévention des inondations), président du SCLV (Syndicat des communes du littoral varois), président du Syndicat Intercommunal d’Assainissement (SIA) Le Lavandou/Le Rayol-Canadel, vice-président de l’intercommunalité, grand ordonnateur des travaux d’aménagement, déjà épinglé sur le PPRI et PLU en 2013 par le Préfet, signataire frénétique de permis de construire et d’arrêtés cocasses… qui n’a aucune excuse d’argent, de temps, de méconnaissance ou de manque de pouvoir.
Monsieur « ce n’est pas de ma faute » a tout simplement raté la 5ème marche de son ultime mandat et se contredit entre ses fautes décisionnelles, financières et relationnelles.
Les lavandourains ont bien d’autres soucis que son aléatoire réélection face à une saison estivale bien mal engagée. La surmédiatisation nationale a été bien plus dévastatrice qu’un orage stationnaire, estimé à plusieurs dizaines de millions € et plusieurs mois de chantier.

Et que change la reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle si promptement publié par un gouvernement sans le sou, des assureurs soupçonneux, des paperasseries complexes, une économie boudeuse et une liste d'attente de 82 états de catastrophes naturelles datant de 2024 encore à financer ?
Les sinistrés veulent être pris en charge par la collectivité, peu importe laquelle (nationale, municipale, intercommunale, départementale…). Après l’émotion.. chacun pour soi ! La fraternité fera feu de paille lorsqu’il faudra capter l’argent hâtivement promis au nez des autres sinistrés depuis des années.
Notre seule arme : le bulletin de vote en faveur d'un prochain élu porteur d’un message d’espérance et de reconquête du temps perdu. Il lui suffit d’appuyer là où ça fait mal : l’absence de réalisme du sortant [qui a cumulé trop d’erreurs tout en jouant le fier à bras] et le rassemblement d'une population excédée. Le sortant pourra toujours protester, manigancer, dénigrer… les faits et méfaits sont contre lui. Faire candidature sur son bilan lui sera très hasardeux !
De Pramousquier à l’Anglade, la rumeur se répand comme l’eau : il faut changer de premier magistrat et renvoyer dans leurs foyers les figurants qui ont permis 30 ans de ménopause municipale.

Cercle d'études Reyer
Marie-Noëlle NOBLE

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
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