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Ce sont les quatre taxes locales qui touchent tous les contribuables Lavandourains, elles méritent donc d’être développées avec sincérité et objectivité. L’opposition municipale souhaite informer avec sérénité la population lavandouraine des dérives et des promesses non tenues.
Nous allons pour cela, rappeler quelques données simples, que tous les contribuables peuvent constater sur leur feuille d’imposition locale, qu’ils soient propriétaires, locataires ou professionnels… Reprenons les chiffres depuis fin 1994, année des belles promesses pré-électorales de l’époque.
Taxe foncière propriété bâtie : en 1994 le taux était de 11,86 %, en 2009, il est de 16,85 %, soit une augmentation de  +42 %, alors que l’assiette fiscale, fixée par les services de l’Etat, n’a progressé que de 20 %, ce qui, en réalité, représente une réelle augmentation globale de +62 % en 15 ans.
Taxe Foncière propriété non bâtie : entre 1994-2009 le taux est passé de 20,40 % à 29 %, soit une augmentation de 42 %. Ce qui donne la même progression globale d’environ 62 % en y ajoutant la progression de la base.
Taxe d’habitation : entre 1994-2009 le taux est passé de 8.54% à 12,14 %, soit +42 % d’augmentation, plus la base, on arrive là encore à +62 %.
Taxe Professionnelle: entre 1994-2009 le taux est passé de 9,68 % à 13,76 %, soit une augmentation +42 %.
Lorsque vous comparez ces progressions de +62 % en moyenne, avec l’augmentation de vos revenus de ces quinze dernières années, vous constatez rapidement que les taxes locales au Lavandou évoluent beaucoup plus vite que les salaires.
Parlons maintenant de la recette locale que génèrent ces quatre taxes !
Toujours dans la même période de référence, la recette communale des contributions directes (montant global des quatre taxes) représentait en 1994 la somme de 4,5 M€, pour atteindre en 2008 plus de 8,2 M€, et très certainement dépasser les 8,5 M€ fin 2009.
C’est près du double de recette publique annuelle pour 2009, qui rentre dans les caisses de la commune du Lavandou en appliquant cette méthode de forte augmentation de l’impôt au début du premier mandat (plus de 40 %), et de donner l’impression de gérer la ville en bon père de famille.
Pour en faire quoi ?
La promesse faite en 1995, fût vite oubliée, le pouvoir en place nous avait dit: « l’augmentation de +40 % servira à réduire l’énorme dette publique communale », qui, à l’époque, fin 1994, était de 22 M€. Aujourd’hui, la mémoire fait défaut, pourtant la dette publique est toujours là, presque aussi vertigineuse, et toute aussi inquiétante qu’en 1994. Nous avons même failli franchir la barre des 20 M€ fin 2007 (19 796 567 €), nous constatons une légère baisse en 2008 : 18,7 M€.
Cette vilaine dette va forcément progresser dans les années à venir, avec tous ces problèmes d’urbanisme.
Nous, conseillers municipaux d'opposition, prévoyons quelle dépassera inévitablement les 20 M€ avant 2012, et 22 M€ en 2014.
Dette publique et jeu du bonneteau : rembourser moins, plus longtemps !
En 2007, la mairie trouve un artifice pour réduire les dépenses d’investissement: reporter les remboursements annuels de la dette sur nos enfants, de 2,5 M€ par an de 2000 à 2006, on est passé à 1,2 M€ en 2007. C’était simple, il suffisait simplement de lisser les remboursements en capital sur une durée plus longue, c’est ce que l’on appelle étaler le surendettement.
Les successeurs payeront ! Intérêts et principal ! Nous, conseillers municipaux d’opposition, avons voté contre l’augmentation de +4 % des taxes locales pour 2009, alors que la base cette année a déjà progressé de +2,5 %, avec pour résultat un impact global de +6,61 %, pourquoi ?
Après toutes ces années de gestion publique, le pouvoir en place qui dépense toujours plus, sans prendre d’engagement réel pour réduire la dette publique, ne peut avoir notre soutien. Nous appréhendons les problèmes financiers que rencontre notre commune avec la catastrophe naturelle de décembre dernier, mais nous n’acceptons pas l’utilisation de cette regrettable mésaventure publique, comme prétexte, afin d'augmenter encore les impôts locaux des contribuables. La capacité financière communale de l’investissement annuel pouvait très bien absorber les dégâts non couverts par les assurances, en reportant quelques travaux sur 2010, et en appliquant la réduction de certaines dépenses « tape à l’œil »
Certes, c’est impopulaire, mais RESPONSABLE ! 

Liste Lavandou Ensemble, lavandouensemble@orange.fr        

Marc Lamaziere, Jacqueline Pilette, Arnaud Parenty

Tag(s) : #Finances
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