Il cherche de l’argent partout pour renflouer les caisses vides de la commune sans perdre de vue la récupération politique de l’écologie dont il a fait son nouveau cheval de bataille. C’est dans ce dilemme irréfléchi qu’il a revendu notre vieux bus Unic de 1985, ne répondant plus aux normes du Grenelle de l’Environnement, à une structure qui va l’exploiter au service de la population sur les terres africaines. Dans son imagination il s’agissait d’une association caritative qui s’en portait acquéreur. La bonne conscience ! Pendant que l’Etat offre des primes à la casse pour détruire les véhicules polluants, le Lavandou, toujours à contretemps, a récupéré 1500 € sous couvert d’angélisme; tandis que l’Afrique va se pincer le nez sous le nuage de fumée toxique de notre bus, hors d’âge et déclassé. Nous aurions pu l’offrir à une association caritative dûment déclarée et surtout le remettre à nos frais aux normes. Bel exemple d’écologie d’opérette révélatrice de son nouvel engagement. Chez nous, la pollution s’exporte comme le droit à polluer s’achète auprès des plus pauvres. Il est vrai qu’entre l’Afrique et le Lavandou il y a une certaine convergence dans la gestion des affaires !