Sa candidature vers un quatrième mandat n’est qu’une question de semaines. L’a-t-il méritée ? la Chambre régionale des comptes a déjà répondu à cette question avec un rapport sévère, sans appel malgré les arguties de l’élu mis en cause. L’opposition a-t-elle la capacité de le dégager ? oui si elle est unie, du moins au deuxième tour, car les intentions de vote en sa faveur laissent apparaitre pour la première fois un désamour sérieux. Si Thierry Saussez était le challenger idéal, il n’en reste pas moins que son implication dans les équipes d’opposants est essentielle pour organiser la bataille dans l’ordre. En effet, nous ne pouvons pas laisser dériver davantage notre commune sans le sou, sans projet, sans avenir. De cela, tout le monde en est conscient, quelle que soit son implication économique au Lavandou. En trois mandats, nous avons détérioré notre identité, privatisé nos plages, vidé nos caisses, emprunté sans retenue, vendu notre patrimoine, cherché querelle à nos voisins, saturé la justice de recours... sous l’œil indifférent des 28 conseillers municipaux (sauf les 3 de l’opposition) complétement atones. C’est ce que l’on appelle ailleurs la république à l’africaine. Pendant ce temps les communes voisines se sont organisées et ce n’est qu’à regret que le sortant, contraint par le Préfet, s’est soumis à l’intercommunalité. Aujourd’hui, il tend sa sébile vide à ses rivaux d’hier pour sauver sa situation mauvaise financière qu’il masque depuis plusieurs années, après l’avoir déniée depuis 1995 ! Ne vous y trompez pas, le remboursement au compte-goutte de la dette n’est qu’un artifice pour mieux réemprunter sous différentes formes moins visibles et repousser plus loin les échéances qui nous rongent. Le Lavandou est toujours aussi endetté mais pour plus longtemps. En vérité, la commune ne l’intéresse pas, seul le pouvoir et le cumul d’indemnités sont ses moteurs. Habilement il sait amadouer son monde, museler ses opposants, chasser les sorcières. Tout sourire par devant, tout procédurier par derrière. Fort heureusement, le front du refus s’organise par l’intérieur et les preuves de son incapacité à gérer la commune s’accumulent. L’opposition les étudie avec juristes et experts financiers. Une synthèse de leurs conclusions serait publiée en cours de campagne s’il osait exhiber son piteux bilan. Ses arguments sont attendus de pied ferme par la majorité silencieuse. Il aurait même un droit de réponse contrairement à ce qu’il pratique avec ses opposants depuis 19 ans. Nul besoin d’une investiture UMP pour effacer les passe-droits, favoritismes, impostures et faits du prince qui ont jonché ses omnipotents mandats. Le Lavandou doit s’émanciper, s’affirmer et décider de son avenir par l’expression démocratique et cesser de gober tout et n’importe quoi des promesses jamais tenues de l’équipe sortante. Elle a œuvré dans l’intérêt d’un SEUL en lui servant de faire-valoir; roulée dans la farine par sa petite musique du passé si douce à entendre. Sont-ils fiers d’avoir failli à leur mandat ? Alors, comment se débarrasser du maire sortant ? Casser l’omerta par mobilisation, dialogue, militantisme, témoignage, réflexion et soutien - même discret - aux candidats Lavandou Ensemble, Le Lavandou Cap 2020, la Ville heureuse...pour le changement dans l’union au Lavandou. Notre village ne doit plus rester otage d’une équipe coupable de son échec économique et social dans le silence des pantoufles.