La dette abyssale de 1700 milliards € hisse la France au 19ème rang des nations les plus endettées dans le monde. Elle s’est nettement aggravée sous la mandature Sarkozy (81,5% du PIB). Déjà intolérable, la dette s’est accélérée par le train de vie de l’Etat qui n’a connu aucun répit, suivi par les collectivités qui n’ont pas commencé à freiner leur boulimie, préférant augmenter la fiscalité locale que de raboter leurs ambitions. Le gouvernement a pris l’engagement de réduire le déficit public de 8% en 2010 à 6 % en 2011, puis à 3 % en 2013. Belle chimère électorale pour laquelle les français paient discrètement un lourd tribu à la finance internationale, en empruntant sans cesse pour régler les intérêts de la dette et les fonctionnaires, toujours au nombre incertain de 6,8 millions appointés. Cette monnaie virtuelle si facile à placer est bien cotée dans le monde, avec une note bancaire AAA, mais change aussi de mains au gré des investisseurs. Or, notre paradoxe est d’ignorer les pays du Moyen Orient ou asiatiques qui détiennent un bon paquet d'obligations du Trésor Public français, à la merci du moindre incident diplomatique. Les complaisants chinois ont ouverts le bal en novembre 2010 en nous donnant un peu d’oxygène contre du transfert technologique et de l’armement – et nous clouer le bec sur nos droits de l’Homme. Insuffisant pour faire repartir la boulimique machine France, qui perd un à un ses bailleurs de fonds totalitaires en grande difficulté politique ou en fuite. Elle s’accroche maintenant à son alliée allemande pour monter un mécanisme complexe de solidarité financière pas tout à fait du goût des partenaires européens. Dans un magnifique écran de fumée médiatique, le français moyen aura compris que son malheur vient de la finance internationale sans scrupule (dont le président tordra le cou au G20) et de l’immigration pourtant combattue sans relâche par l’UMP. Ce parti vient d’ailleurs d’autoriser de nouvelles sections militantes à droite de la droite, sorte d'UMP+, pour récupérer les français égarés au FN, sur un copié/collé d’immigration zéro. Stratégie incertaine pour l’électeur qui a le moral dans les talons et qui sent bien ses ressources déraper avec le prix du carburant, des matières premières, des services publics…La bouée de sauvetage pourrait donc venir du FMI qui garantirait l’Europe d’un éventuel naufrage de ses membres. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas propulser directement son directeur général, détenteur des clés du coffre, en lieu et place de l’actuel président trop cigale? La France gagnerait du temps et du coup s’achèterait une respectabilité mondiale. D’après les sondages, cette hypothèse fait son chemin dans la tête des français usés par tant de mensonges et de manipulations sur fonds de Star Ac, alors qu’autour d’eux, en Europe, se répand une frénétique austérité visible: augmentation de la TVA, licenciement de fonctionnaires, TVA sociale, quota d’importation, surtaxes inédites, réduction des pensions, radiation des chômeurs…Mais pour le moment le locataire du FMI n’ouvre pas sa porte aux coups de sonnette des français, ni son coffre aux quémandes du gouvernement !