Mise à jour 18/02/2014
Après le reportage "Envoyé Spécial", un rapide sondage sur le terrain, au Lavandou et alentours, confirme que le maire sortant n’a convaincu personne. Empêtré dans des explications peu crédibles sur les couleurs du zonage urbain, l’opinion retient qu’il a bien signé le permis de la maison de retraite sur un terrain inondable en connaissance de cause. Pourquoi ? par simple calcul électoral puisqu’il détient à sa main les mécanismes concernés par ce permis (urbanisme, SIPI, PPRI, PLU..) et certainement aussi le préfet puisqu’il annonce à l’appui de sa candidature "…dans les prochains jours le plan local d'urbanisme (PLU) devrait être validé…" oubliant de reconnaitre la procédure en nullité contre le PLU engagée par la préfecture du Var. Une nouvelle fois, il ment à ses administrés en les prenant pour ce qu’ils sont : des imbéciles de la gestion publique. Reste que la situation du Lavandou est inquiétante si une quatrième inondation survenait. Heureusement, les conseillers d’opposition ont pu alerter les lavandourains et attirer l’attention de France 2. Rendons hommage à leur démarche en faveur de la vérité..
Mise à jour 15/02/2014
Les pieds dans l’eau…jusqu'à quand ?
Suite à l’émission Envoyé spécial diffusée Jeudi 13 Février dernier sur France 2, Jean-Laurent Félizia, candidat sans étiquette de la liste d’ouverture « La Ville Heureuse » pour les élections municipales de Mars prochain au Lavandou tenait à apporter quelques commentaires. Doit-on être dupe d’une prestation misérabiliste de M. Bernardi, qui brigue un 4ème et non un 2ème mandat (NDLR), employé dans l’émission à s’agiter au moment où de nouveaux épisodes pluvieux sont annoncés par Météo France ? Doit-on prendre cette posture pour argent comptant alors que depuis des années, les relations avec Bormes-les-Mimosas dans le cadre du SIPI (Syndicat Intercommunal de Prévention des Inondations) sont rompues et que les ouvrages prescrits dans le document de référence n’ont jamais pu se réaliser ?
Et que dire de la contestation de certaines règles d’urbanisme pourtant mentionnées par les services de l’Etat, le Préfet et démontrées par l’opposition sortante dans ce reportage édifiant au sujet de la zone du Batailler où la Maison de retraite a été construite ? Autant de carences qui auront coûté cher en dommages et préjudices pour notre commune ! Cette piètre prestation met en lumière une certaine faiblesse de responsabilité là où l’on attend de nos élus, courage, transparence et concertation.
Les citoyens ne sont pas dupes !
Jean-Laurent Félizia. Liste La Ville Heureuse
Petit homme ne sait toujours pas nager !
Adossé à la mer, il la craint plus que jamais. Chaque année, elle ronge un peu de son territoire déjà si petit. Depuis 100 ans il n’a de cesse de la repousser, construisant sur les plages, enrochant les rives, éventrant son centre d’une verrue portuaire, étranglant ses ruisseaux dans des buses, coupant le ruissellement ancestral. Alors, la mer se venge, ensablant le port, érodant la grève, sapant le béton incongru...Déchainant des pluies diluviennes l’hiver, asséchant les nappes souterraines l’été, partant à la reconquête de son ‘espace confisqué, la nature reprend ses droits sur le petit homme à la mémoire trop courte. Alors, il gémit, en appelle à l’armée, à la solidarité nationale, au législateur, faute de pouvoir assigner le bon Dieu en réparation. En 100 ans, le trait de côte s’est modifié au gré du courant Ligure, des pluies centennales, du vol de sable, des permis de construire irréguliers… mais de cela, petit homme ne veut rien entendre. Il est dans son droit, celui de détruire, polluer, pérorer selon son bon plaisir. Et parfois de se proclamer, bien fort, le plus beau village de France, l’ami des baleines et des dauphins. Pour le reste, la mer n’est pas son credo. Elle est imprévisible, malpropre (par la faute des autres) et mérite bien que l’on construise de vilaines digues pour l’empêcher d’empiéter le territoire si durement conquis. Dame nature sort alors son arme secrète: le changement climatique, imperceptible, insidieux, inexorable. Comment se prépare-t-il à cette mutation qui submergera la cote de + 20 cm en 50 ans ? Comment se préoccupe-t-il de la disparition de milliers d’espèces marines et terrestres ou de probables tornades en été ? Petit homme manque de réflexion, de recul et compte trop sur la providence. Il s’inquiète du tarif des parcmètres, des prochains colis de foie gras, de sa réélection, de la convoitise intercommunale derrière laquelle se cache leparc national de Port-Cros. La nature bof ! Petit homme ne sait nager dans la mer, mais crawle très bien dans le béton des affaires où l’on peut construire une maison de retraite, en zone "multicolore", à la dimension d’un plan d’architecte daltonien, et en écarter les trop curieux. Tout comme hier, le nouveau port s’installait sur le domaine maritime…ou encore les "lesteurs" chargeaient impunément le sable du domaine public, vendu en douce par les élus locaux. De 1913 à 2013…s’il ne sait pas nager, au moins petit homme sait compter pour lui.
France Gallois
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vue du Lavandou en 1913 | vue du Lavandou en 2013 |
La mer pour identité de territoire ! par La Ville Heureuse
Le moins que l’on puisse dire c’est que la MER n’aura pas été un élément porteur pour l’actuelle municipalité qui aura consacré l’essentiel de sa passion aux feux de l’été. Pourtant historiquement et culturellement, Le Lavandou ne peut pas se permettre d’oublier la mer, son port, son activité de pêche. Le Lavandou n’est rien non plus sans son littoral, riche en surprises, par ses multiples sables, les plages toutes plus différentes les unes que les autres. Nous sommes attachés à ce que la Grande Bleue redevienne ce lien imprescriptible entre les générations, les cultures, serve aussi le devoir local de mémoire pour transmettre son essence au travers de la pêche et des fonds marins. Demain, le débat portera sur la Mer et ses « satellites », le rôle des plages dans l’érosion du littoral, les concessions privées et la valorisation de celles-ci dans les années à venir. Mais le débat creuse aussi son sillon en faveur d’une nouvelle Gouvernance. Ce deuxième sujet, cher à la Ville Heureuse, nous permet d’avancer le fruit de notre travail de réflexion sur la manière d’administrer la commune. Humblement, sans rien révolutionner mais avec détermination, je ferai en sorte avec mon équipe de renouer le dialogue avec l’ensemble de la population, de lancer sur des sujets sensibles toutes les démarches de concertation et de déléguer la responsabilité de gestion outre aux élus du conseil municipal mais également aux comités de quartier qui seront de véritables lanceurs d’alerte et d’échanges sur des sujets de proximité. Cette nouvelle gouvernance est d’utilité publique ! Après 19 ans de gestion autarcique et ayant conduit au repli sur soi, il est temps d’apporter un nouveau souffle au Lavandou, et à sa vie citoyenne, à son activité économique.
Jean-Laurent Félizia