Le plus cuisant échec de la municipalité Regain est la transformation en 20 ans de notre village en Luna-Park et de l’avoir tiré vers le bas. Par mauvais choix et raisons mercantiles. Cette brutale migration, dans l’indifférence citoyenne, attire une surpopulation estivale de plus en plus fauchée et incitée par les feux d’artifices, sardinades et autres festivités gratuites de banlieue
Excursions, traditions, gastronomie, culture, produits régionaux... sont au rayon du superflu des "sacs à dos" plutôt amateurs de merguez, hamburgers, teufs, alcool et substances en libre circulation Cette année fut certainement la pire en matière culturelle avec une programmation inexistante, où même le fidèle Réseau Lalan a préféré exposer ses 20 ans à Bormes. N’évoquons pas l’état du port, l’incivilité sur la voie publique, l’affichage municipal crade (sur les poteaux et barrières), les hideux containers à ordures. Mais, tout cela n’empêche pas le maire de rêver à une grande destinée d’écologiste en chef sur la façade méditerranéenne. Il est vrai qu’il ne sera pas dépaysé sur les 920 km de littoral saccagé par un tourisme débridé à coups de fiestas "ras le bitume" et la destruction irréversible de l’environnement. Après une telle saison de pêche à la dynamite, le maire du Lavandou peut inviter ses collègues à faire pénitence au Romérage, cierge à la main. N’existe-t-il pas dans notre commune des gens soucieux d’une qualité de vie partagée et non subie ? Remettre du sens au Lavandou, en pleine dérive stratégique d’un seul cerveau, devient une urgence sur notre avenir économique et mental. Car, la réalité du Lavandou, complètement déconnecté de l’image qu’on lui prête, se consume de l’intérieur. Comme si, tirer indéfiniment sur l’élastique du tourisme n’aurait pas pour conséquence de lui péter au nez. Il fut une époque où, pour moins que cela, notre cicérone du Luna-Park, mécontent de la platitude des professionnels, a provoqué les "Etats généraux du tourisme". Pour quoi faire ? Avec un Epic à 650.000 € par an … il fait pire !