D’un coup de baguette magique, le changement de nom ressuscite un projet abandonné en 2012 à coups de pétitions et de manifestations des élus varois.
Le projet de ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA), anciennement LGV PACA, progresse discrètement depuis 12 avril 2016 dans l’indifférence générale de ceux qui le combattaient hier.
L’enquête d’utilité publique sera clôturée le 30 novembre 2016 par le Comité de pilotage réunissant les cofinanceurs d’une ligne à 12 milliards € (l’État, le conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, les conseils départementaux des Alpes- Maritimes, des Bouches-du-Rhône et du Var, la métropole Aix Marseille Provence, la métropole Nice- Côte d’Azur, la communauté d’agglomération de Toulon-Provence-Méditerranée, ainsi que SNCF Réseau ).
Objectif : retenir le tracé (Aubagne – Toulon ; Est Var – Siagne) et les emplacements des gares
Ainsi cette Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur mettra, par exemple, Nice à 1h20 de Marseille (3 arrêts) au lieu de 2h23, Toulon à 20 minutes (sans arrêt) au lieu de 39 minutes et Gênes à 3h22 (7 arrêts) au lieu de 5h23.
Le Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Christian Estrosi, politiquement débarrassé des écologistes dans les 3 principales métropoles concernées, affirme qu'il y aura un changement de gouvernement en 2017 et qu'alors, il fera tout pour que la ligne nouvelle soit réalisée pour une mise en service prévue à l'horizon… 2020 ! (pas 2050 selon le maitre d’ouvrage). Les chinois qui ont construit leur LGV Shanghai-Pékin en 3 ans (1320 Km. 23 milliards €) proposent leurs services et un financement privé !