Pas de doute, au Lavandou, le Père Noël s’appelle bien Gil Bernardi. Et si les vieux ou les "Alzheimer" l’oublient, une petite antisèche manuscrite, habilement glissée dans le colis, rappellera le nom du philanthrope.
Au Lavandou, le clientélisme rampant est une stratégie électorale rentable - depuis quatre mandats - sur fonds de commerce grandissant du troisième au quatrième âge. Inutile d’aller jusqu’en Russie (thème surprenant du repas des 650 aînés) pour comprendre comment fonctionnent les élections dans ce petit paradis "démocratique".
Avec les fonds publics, Gil Bernardi prépare sa cinquième campagne personnelle, oubliant au passage ses figurants aphasiques du Conseil municipal et reléguant les contribuables au simple rôle de bailleurs de fonds. Leur seul droit étant de rembourser les emprunts à répétition et de la fermer. Sinon gare aux avocats et autres vexations de notre champion du barreau !
Le système du "TOUS POUR MOI" efface toute politesse et courtoisie élémentaires dans une collectivité où la valeur "Fraternité" devient sélective; "Liberté d’expression" quasiment éjectée des supports municipaux; "Egalité" limitée aux maillots de bain réglementaires sur nos plages.
Après la promesse de logements sociaux par courrier municipal au profit du sortant en pleine quatrième campagne électorale, colis et repas de Noel au Lavandou sont un bon cas d’école de gestion de l'argent public sur le thème : "Comment détourner, en toute légalité, l’argent des contribuables à des fins électorales ?"