Malgré sa voisine qui pleure ses 1600 hectares partis en fumée depuis 48 h, le Lavandou organise sa méga teuf du 31 juillet, qui veut nous faire croire au Père Noel !
L’année précédente, après l’attentat de Nice, l’opportuniste "cité des dauphins et des baleines", s’était également assis sur l’éthique républicaine bravant les consignes de prudence et de sécurité.
Après la compassion... le chacun pour soi ! La fraternité entre Bormes et Le Lavandou s’arrête là où commence les gros sous.
Point culminant de l’été, ce rassemblement de "bobos" indisciplinés et criards est désormais l’indispensable survie d’une économie locale atone. C’est la rançon à payer au Lavandou d’une incurable stratégie mono produit : le tourisme de masse !
Le maire, gentil organisateur, ne va pas manquer de troquer sa panoplie de shérif contre celle du barbu en manteau rouge. Mais, cela ne sera pas suffisant pour dissimuler les grandes carences et les contradictions de sa commune : absence de promotion touristique concertée avec l’intercommunalité (actée par le conseil municipal extraordinaire du 22/12/2016… 9 jours avant le transfert obligatoire de la compétence tourisme à l'interco); éradication des plagistes; parcmètres rançonneurs; voirie approximative, prix de l’eau prohibitif, arlésienne de la Baou, serpent de mer PLU, parking à bateaux, arrêtés illégaux et tant d’autres escobarderies… que l’on peut se demander comment le château de cartes municipal ne s’effondre pas sur lui-même ?
Donc, au Lavandou, il faudra faire semblant de croire que la Saint Sylvestre est bien une galéjade de chez nous le 31 juillet, avec faux sourires, minauderies, déguisements et rosée de Provence… ainsi va le tourisme par ici !
Et n’allez pas me récupérer le titre d’une célèbre comédie jouée insolemment dans une commune voisine. Car, entre ordure et menteur, il y a un degré à deviner entre les mots !
Et puis, l'imbécilité se glisse aussi dans la presse du jour (sous le pseudo F.B.) avec cette perle : "... Puis la cité des dauphins s'enflammera conformément au pari fou lancé par le maire de la ville..."