Rien ne s’arrange pour le pauvre touriste qui s’aventurera sur notre littoral méditerranéen avec son véhicule.
Bravant les radars sur les petites routes limitées à 80 km/h ou préférant les autoroutes les plus chères d’Europe – déjà payées trois fois par les contribuables français – il ne pourra plus échapper au paiement immédiat d’une amende sur l’utilisation de son téléphone portable et nos généreuses taxes sur le carburant pendant sa longue migration.
Tel un survivant fiscal, il échouera dans nos petites communes pour payer l’augmentation abusive du stationnement contrôlé par les agents privés du parking du coin. Il lui restera encore à s’offrir un logement, une gargote ou une douche sur nos plages aux eaux pas toujours exemptes de bactéries, luttant contre la surpeuplement estival et le mélanome solaire.
Pas étonnant que le lucide touriste préfère s’amuser sur les côtes espagnoles ou grecques via le pont aérien low-costs , lupanar de luxe en plus, que de risquer devenir naufragé économique de notre miroir aux alouettes.
La côte varoise a bien changé, entre hypocrisie de la crémière, champignons de béton, restrictions d’eau, coupures électriques, pollutions marines, réseau téléphonique déficient, malbouffe, embouteillages, incivilités, environnement sacrifié, racket fiscal, arnaques en tous genres, drogues et- parfois - incendies gigantesques avec dortoirs publics…
Comment excuser cette médiocrité collective qui perdure depuis des décennies sans solution, autre que des labels fallacieux, sur la côte varoise ?