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Un nouvel effet d’annonce dans Var Matin du 29 mai 2018 de Gil Bernardi relance le serpent de mer de la Baou. 

Initialement annoncé en 2007, repromis en 2014 (campagne Regain), combattu par les indignés, inauguration repoussée à maintes reprises, ce complexe de 7200 M2 de béton armé : hôtel, résidence de tourisme, galerie marchande, centre sportif, cinémas, restaurants, pôle médical, centre de tri postal… accouchera peut-être d’une souris cinématographique - made in Walt Disney - à l’horizon 2020 (veille des futures municipales).
Par simple défi, monsieur "on ne gère bien que de près" (Var Matin du 8 janvier 2018) veut marquer son mandat d’une "grandiose" réalisation, futur naufrage économique quel qu’en soit son mode d’exploitation ou de financement.
A l’origine, bail emphytéotique de 70 ans attribué à un promoteur marseillais qui jeta l’éponge fin 2017 (affaire en justice contre la mairie), voici le trait de génie du financement public, puisque le Lavandou serait le seul village du Var à dégager des excédents budgétaires. (Var Matin du 17 février 2018), à défaut d’un hypothétique partenariat public/privé (désormais banni par les collectivités).
Pourtant les besoins en projets structurants ne manquent pas au Lavandou : parking de délestage, pôle médical, poumon vert… ou tout simplement réduction de la dette. Mais le cinéma passionne notre auteur Bollywoodien qui s’étourdit d'un projet dont la sécurité publique n’est pas garantie par l’environnement.
Donc, piqué au vif par son opposition (CM du 10 juillet 2017), le provoquant maire s’accorde un nouveau permis de construire… dans l’urgence des élections de 2020 !
Après la déserte Villa Théo à 470.000 €, pas certain que les lavandourains en comprennent la nécessité face aux urgences du moment…

Tag(s) : #Le bêtisier du maire, #Finances
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