Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le 29 mars 2019, les britanniques n’auront plus les facilités de libre circulation car ils quitteront - non sans mal - l’Union Européenne avec l’obligation d’un passeport (ou équivalent) et paiement d’une taxe de tourisme. En sus d’un chèque de 50 milliards € pour solde de tous comptes à l’UE, alors qu’éclate en ce moment à Londres le scandale d’un Brexit truqué et des manœuvres politiques tentant désespérément son annulation, face au désastre économique annoncé.
Toutefois, le processus semble irréversible et les 27 pays restant dans l'UE ont adopté dernièrement leurs "lignes directrices" pour la future relation qu'ils souhaitent avec le Royaume-Uni, ouvrant la voie aux négociations de l'après Brexit, qui vont s'ouvrir parallèlement sur les conditions du divorce.
Les  28-29 juin 2018 le sommet européen à Bruxelles doit évaluer si la question de la frontière entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande est résolue. D’ailleurs, les Britanniques ont accepté provisoirement d'intégrer dans de retrait l'option d'un "espace réglementaire commun" incluant l'UE et l'Irlande du Nord. Toutefois des passeports sont bien en cours d’impression pour les sujets de sa Majesté.
Les 18-19 octobre 2018, un nouveau sommet européen conclura les négociations qui seront soumises au parlement britannique.
Puis, le 29 mars 2019, le Royaume-Uni quittera l'Union européenne avec une période de transition, au cours de laquelle les règles européennes seront toujours en vigueur au Royaume-Uni. Mais en devenant un pays tiers, il pourra officiellement entamer les négociations commerciales avec des pays hors de l'UE.
Durant cette période, les citoyens britanniques et européens des 27 qui s'expatrieront de chaque côté de la Manche bénéficient des mêmes droits et des mêmes garanties que ceux qui sont arrivés avant le jour du Brexit.
1er janvier 2021, entrée en vigueur des traités sur la nouvelle relation entre Londres et l'UE, qui devront auparavant avoir été validés par l'ensemble des parlements nationaux de l'UE.
Conséquences inattendues :
-L’inquiétude de l’aviation britannique d’un retour en arrière du régime dont elle bénéficie en Europe, qui ferait qu’aucun avion ne pourrait atterrir ou décoller au Royaume-Uni à dater du 30 mars 2019
-Le tourisme, qui rapporte déjà 90 milliards $ à l’économie britannique, augmenterait de+ 3,8% par an jusqu’en 2025 dépouillant du coup les recettes européennes ne pouvant lutter contre la chute de la livre sterling
-Forte probabilité que les citoyens britanniques ne puissent plus habiter et travailler librement sur le continent européen.
-Retour à la maison des 700.000 travailleurs considérés comme des immigrés européens créant une pénurie de main-d’œuvre sans précédent et un bond du chômage européen.
Hors, la clientèle britannique se positionne comme le 1er marché émetteur en terme de nuitées dans le Var (6 à 7 jours).

Evidemment, Le Lavandou ne voit rien venir. La macro-économie n’est pas son truc. Mais, face au taux de change £ / €, à la barrière de la langue, la mauvaise qualité de l’accueil et au Brexit, par qui la commune remplacera-t-elle les 12% de touristes laissant en moyenne 2.400 € par séjour ?

Tag(s) : #Tourisme, #Finances
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :